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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 19:48

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Nous apprenons avec consternation la décision de votre municipalité de « mettre en veille » le jumelage de Lille avec la ville Israélienne de Safed en « réaction aux bombardements de Gaza ».

 

Cette décision est injustifiée car vous n’ignorez pas que c’est le Hamas qui a déclenché les hostilités, en bombardant Israël de pluies de roquettes (plus de 5.000 roquettes pendant la durée du conflit).

 

Nous regrettons que votre émotion soit aussi sélective, le Hamas étant la pire des organisations terroristes qui se sert de sa population comme bouclier humain.

 

Nous avons compris qu’en adoptant une telle attitude, vous avez répondu aux souhaits de l’association France-Palestine Solidarité, la même qui avait organisé des manifestations à Lille et dans toute la France qui ont servi de tremplin pour hurler la haine des Juifs et d’Israël.

 

Vous avez pris la lourde responsabilité d’exacerber les passions à travers l’importation en France du conflit Israélo-palestinien.

 

Alors que le monde arabo-musulman est en pleine implosion, que les conflits en cours ont provoqué la mort de centaines de milliers de personnes, seul le conflit israélo–palestinien focalise la sensibilité des bonnes âmes de l’Union européenne.

 

Savez-vous que 2.500 Palestiniens ont été tués en Syrie. Mais cela ne paraît pas vous préoccuper !

 

Il est une réalité qu’un grand nombre de personnes issues de la société civile et de certains milieux politiques semblent comme vous atteints d’une véritable névrose anti-israélienne et d’une compassion obsessionnelle pour les Palestiniens.

 

Avec nos sentiments désolés.

 

Veuillez agréer, Madame le Maire, nos salutations distinguées.

 

Paris, le 13 octobre 2014

 

 

 

 

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Roger Pinto,

Président Mouvement Siona

 


 

 

thetimesofisrael-fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

logo-sionaRoger Pinto est le Président du Mouvement Siona. Né au lendemain de la guerre des six jours, SIONA a à son actif 40 ans de militantisme inlassable au service de la communauté juive et de l’Etat d’Israël.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 04:30

shmuel-trigano.jpg

 

La récente aggravation de la situation sécuritaire française, depuis l’intervention armée contre l’Etat islamique – une entrée en guerre – et l’égorgement d’Hervé Gourdel, pourrait avoir des conséquences sur la gestion (très profondément défaillante, stratégiquement parlant) du phénomène antisémite par le gouvernement français.

 

Rappelons qu’il y a fait face jusqu’à ce jour sur la base de deux erreurs d’appréciation.


Le système du mensonge


La première erreur de jugement concerne la définition du fait lui même, qu’il s’agit de réprimer et d’éradiquer, une erreur déterminante car génératrice d’une kyrielle de méprises.

 

Les leaders français, sur ce plan là – il faut reconnaître -, sont prisonniers de l’enfumage idéologique provenant des médias et des leaders d’opinion qui fait accroire que le fait antisémite n’a pas ses origines en France mais qu’il est la conséquence d’un « conflit importé ».

 

Si tel est le cas – ainsi procède ce raisonnement défaillant – puisque la France n’est pas concernée dans sa réalité, puisque les agresseurs viennent de milieux musulmans (Merah, Nemmouche, etc) et qu’ils ne s’en prennent qu’aux Juifs (au nom de la cause palestinienne et de l’islam), c’est (donc) la politique israélienne qui en est la cause. Elle entraîne l’ire de milieux musulmans français qui exprimeraient leur exaspération à l’encontre les Juifs français.

 

C’est cette « compréhension » (qu’avait notamment bien exprimée Hubert Védrines en 2001) et cette justification morale de la raison avouée des violences qui a légitimé l’antisionisme et fait que l’hostilité obsessionnelle envers Israël est devenue le cheval de Troie du nouvel antisémitisme. L’antisionisme est tenu pour une opinion légitime de sorte qu' »il n’y a pas d’antisémitisme » .

 

C’est la politique condamnable d’Israël envers les Palestiniens qui est tenue pour être à la source des violences en France parce que – autre principe a priori – les Palestiniens – « le peuple en danger » – sont innocents.

 

Personne ne s’étonne cependant de ce que des musulmans – qui ne sont pas des « Palestiniens » mais des Français – se retournent contre certains de leurs concitoyens, des Juifs – qui ne sont pas des Israéliens/des » colons ».

 

C’est ce qui a décidé du deuxième leurre interprétatif : ce « conflit importé » (donc non français) provoque des « tensions inter-communautaires ».

 

Il concerne des « communautés » étrangères à la France qui se livreraient combat sur le sol français devant une société française spectatrice.

 

Ce n’est donc pas de l’antisémitisme car les deux protagonistes sont répréhensibles: il n’y a donc ni victimes ni coupables.

 

Les conséquences de ce jugement sont triples pour les Juifs et gravissimes.

 

Déni il y a de la condition de victimes des Juifs qui ont subi des agressions en grand nombre sur 14 ans et qui pourraient en subir à l’avenir (ce sur quoi tout le monde s’accorde).

 

Culpabilisation il y a des Juifs, identifiés à leurs agresseurs, aussi coupables qu’eux, alors il n’y a de victimes que juives parce que les Juifs n’ont jamais agressé personne.

 

La conséquence la plus grave pour les Juifs est cependant la dénationalisation rampante, ou à tout le moins l »allogénïsation », pour eux qui ne sont ni de récents immigrés ni des doubles nationaux (de pays en guerre contre Israël ) et dont la religion s’est réformée en 1807 pour entrer dans le cadre national.

 

Le début de la débandade rhétorique


Là où ce système symbolique d’externalisation extra-française du fait antisémite atteint sa limite de validité, c’est quand la menace qui était, semblait-il, circonscrite aux Juifs et localisée en Israël, s’étend désormais à toute la société française et en France: lorsque les « jeunes des banlieues » (« chômeurs », choqués de ce qu’Israël fait aux « enfants de Gaza » – dixit Merah-, etc) partent pour le Jihad et en reviennent.

 

Nous assistons alors à l’avènement d’un nouvel âge du « narratif » journalistique pour rendre compte d’une situation qui met à mal le leurre des « tensions inter-communautaires ».

 

Soudain il apparaît que le problème, ce n’est plus « Gaza » ni le pauvre « peuple palestinien » mais l’islam et le jihad en guerre contre les « judéo-chrétiens ».

 

L’enfumage médiatique se réajuste à la nouvelle donne: soudain les agresseurs de toujours (depuis les années 2000) deviennent non plus des « communautaristes » (en lutte avec d’autres « communautaristes  » juifs) mais des « Français ».

 

L’insistance mise par les journalistes sur la qualité de « français » des jihadistes de retour tranche en effet sur la règle de langage précédente.

 

Elle signifie que, face à des terroristes capables de frapper la France, et donc bien plus que les seuls Juifs, on ne parle plus de « tensions intercommunautaires » (un terme qui excluait les victimes juives de la communauté nationale et les culpabilisait), ni de « conflit importé » mais on emploie un terme qui réintègre les assassins à la francité.

Cela voudrait dire aussi qu’il n’y a plus de « conflit importé », à savoir que la guerre civile syrienne et le jihad en Irak ne sont pas tenus pour des « conflits » qui s’importent en France.

 

Ici, les médias veillent à ce que des assassins qui ont trahi le pacte de la citoyenneté soient précisément, en tant que tels, qualifiés de « Français », comme pour surenchérir et casser le sentiment que ce développement pourrait induire dans les consciences, concernant la responsabilité du monde musulman mais aussi le fait que l’antisémitisme est un phénomène bien français, puisque les Merah et Nemmouche sont réidentifiés comme « français ».

 

En somme, on intégre le jihadisme dans la francité pour lui faire face et le combattre tandis qu’on en a exclu subrepticement (« tension intercommunautaire », « culpabilité » d’Israël), ou ouvertement depuis peu (voir nos chroniques ), la judéïté, pour (ne pas) faire face et (ne pas) combattre l’antisémitisme.

 

Toute une terminologie « romantique » et fallacieuse en naît: « loups solitaires », « enfants perdus du Jihad », abusés par des mouvements « sectaires » – dixit « l’anthropologue Dounia Bouzar » sur tous les plateaux médiatiques, etc.

 

Du coup, le fait qu’ils prennent toujours les Juifs comme cible principale et primordiale (à preuve Nemmouche de retour de Syrie) disparaît encore plus de la conscience.

 

La cause efficiente


Celà nous ramène à la cause efficiente de cette direction de langage (« éléments de langage » est la nouvelle formule) que nous avons analysée et qui fonde la compréhension et la stratégie du leadership politique français, à savoir le « politiquement correct » concernant l’islam. La haute voltige rhétorique et oratoire que nous avons identifiée ne s’explique en effet que dans la finalité d’éviter de faire mention de l’islam dans des affaires où il constitue manifestement la motivation majeure (et fondée sur le texte coranique), que ceux qui l’invoquent pour perpétrer leurs méfaits soient reconnus ou pas par d’autres secteurs de l’opinion musulmane (dont personne ne doute qu’ils existent).

 

En effet, les faits internationaux, démontrent avec force que « la religion de la paix » est la cause invoquée de très nombreuses violences sur toute la planète (Asie du sud, Chine, Russie, Afrique, etc).

 

Pourquoi le constater objectivement est-il objet de censure et de délégitimation ?

 

Le fait qu’une telle attitude contraste avec la violence débridée des jugements concernant Israël et les Juifs qui, eux, ne bénéficient d’aucune restriction mentale, signifie que ce syndrome du politiquement correct joue un rôle déterminant dans l’escamotage de la nature de l’antisémitisme .

 

Elle occulte le fait que la haine des Juifs n’est pas motivée par la « politique d’Israël », les « colons juifs », « l’agressivité de la communauté juive », « la radicalisation des jeunes juifs » et autre sornettes, mais par une haine religieuse qui émerge de l’islam dans de vastes secteurs du monde musulman, et auprès d’autorités religieuses parfaitement instituées et représentatives et, ceci, sur toute la planète.

 

On ne comprend pas rationnellement pourquoi constater ce fait évident devrait être l’objet d’une occultation en vertu de je ne sais quelle responsbilité collective.

 

Le terrorisme islamique est regrettable pour les musulmans qui se veulent pacifiques mais il n’en existe pas moi et c’est leur problème, pas celui des autres.

 

S’ils veulent s’en distinguer, ils doivent commencer par assumer le fait que leur univers peut aussi produire des phénomènes de ce type là (qui d’ailleurs se sont produits cyliquement dans leur histoire) et envisager éventuellement un aggiornamento du rapport de l’islam aux non-musulmans, comme l’a fait (pourtant si timidement) l’Eglise catholique.

 

On ne comprend pas pourquoi, les leaders du monde occidental, eux qui n’épargnent aucune critique à Israël, rempliraient ce rôle (déplacé) d’innocentement de l’islam, de défense et illustration de sa vertu (alors qu’ils ne le font pas, bien au contraire, pour leur propre religion) .

 

Il faudrait faire une anthologie des déclarations stupéfiantes et « théologiques » des Hollande, Obama, Cameron, Fabius, Cazeneuve…

 

Hollande, au lendemain de l’assassinat du guide de haute montagne, Hervé Gourdel, a, dans un discours pathétique (parce que si fortement à rebrousse-poil de la réalité) senti le besoin de proclamer que la victime avait été exécutée parce qu’elle est française et que la France défend les droits de l’homme et la liberté.

 

Or, comme toutes ces décapitations islamiques, Hervé Gourdel a été égorgé dans le cadre d’un sacrifice de nature rituelle et religieuse sous l’invocation d’Allah, et parce qu’il est avant tout, aux yeux des terroristes, chrétien et qu’il écope, de ce fait, du sort réservé aux non musulmans quand ils se rebellent contre la domination islamique et ne se soumettent pas à son diktat (ce qui est le cas de la France qui a rejeté le diktat des terroristes algériens).

 

Les conditions de son enlèvement le prouvent : les musulmans qui l’accompagnaient ont été, eux, libérés mais pas le chrétien (rappelons nous aussi le tri raciste commis sur les Juifs par les terroristes palestiniens lors du détournement d’avion d’Entebbé en 1976).

 

C’est jusqu’à la dénomination de l’Etat islamique qui est concernée.

 

Très bizarrement, le gouvernement français et tous les leaders occidentaux ont fini par le désigner de son nom arabe, Daesh, pour ne pas épeler ce que ce sigle dit en arabe, à savoir Etat islamique (ISIS en anglais) !

 

« Islamique » les gène parce qu’ils ont tous déclaré au début de cette affaire que « l’Etat islamique » ne représentait pas l’islam !

 

C’est là un fait proprement fascinant qu’au moment où l’Occident s’apprête à bombarder un ennemi, il dénie sa véritable identité (et la sienne propre, c’est là le problème originel).

 

Du coup, l’opinion publique retombe dans les errements de la période précédente du narratif.

 

J’ai pu entendre ainsi sur BFM-TV Asma Guenifi, présidente de « Ni putes ni soumises » nous ressortir que le chômage, le désespoir social expliquent pourquoi des « jeunes » s’engagent dans le jihad.

 

Et donc pas des causes islamiques ! Bien sûr puisqu’il s’agit de la « religion de la paix »!

 

Mais alors il faudra rendre compte de ce que des convertis, par principe étrangers aux haines réputées « politiques » des Arabes (anticolonialisme, antisionisme…), s’engagent dans le jihad sanglant en adoptant l’islam comme religion…

 

Alors que le Daesh a appelé les musulmans de toute la planète à tuer des Occidentaux et spécialement des Français, le narratif de l’innocentement de principe de l’islam qui le motive se retrouve cependant sérieusement mis en danger à domicile même.

 

En réaction à l’égorgement de Hervé Gourdel, l’opinion musulmane a été sollicitée par les médias, et sans doute le gouvernement, pour condamner (non le jihad mais cet acte précisément ) dans le cadre d’une campagne de conscientisation nationale en prévision d’une vague d’attentats annoncés.

 

Sur le plan concret, cette condamnation est évidemment importante et bienvenue pour éviter la guerre civile mais elle joue le rôle d’un cautère sur une jambe de bois car elle évite aux musulmans un regard critique sur eux mêmes et d’autres musulmans et la nécessité de réformer leur religion .

 

Le recteur de la Mosquée de Paris a cité, à l’occasion, un verset du Coran « qui tue un homme, c’est comme si il avait tué un monde » (un dicton que, en l’occurence, le Coran a repris du Talmud) mais il fait l’impasse sur d’autres versets sur lesquels se fondent le Daesh pour égorger les « Koufar » …

 

On ne peut pas soutenir en effet que les actes condamnés n’ont rien à voir avec l’islam, comme la chose est couramment dite, car les injonctions de ce type sont nombreuses dans le Coran.

 

Si elles y sont, il vaudrait mieux que les musulmans qui les récusent comme commandements déclarent officiellement et religieusement qu’elles ne sont plus valides aujourd’hui.

 

Il faut en effet voir en face la réalité: les jihadistes font une lecture du Coran où ils trouvent leur justification.

 

Ils sont aussi (et même plus) musulmans.

 

Les médias ont assuré le maximum de répercussions à cette opération de relations publiques, parce qu’elle leur permet de perpétuer leur narratif erroné et trompeur qui aurait pu sauter sans cet argument et de célébrer à nouveau l’islam, « le véritable islam » (dixit les dirigeants occidentaux) contre les musulmans qui sont censés le contredire.

 

Cette opération d’écriture (sainte!) autour de l’égorgement d’Hervé Gourdel par les porte paroles de l’islam français est d’autant plus trompeuse qu’elle s’accommode d’un engagement résolu en faveur du Hamas et donc des récentes manifestations violentes en France où les slogans antisémites ont éte proférés.

 

Les positions de l’imam Tarek Oubrou sont significatives de ce point de vue là. Constatons que jamais, absolument jamais (si ce n’est une voix solitaire et menacée comme l’imam Chalgoumi) il n’y a une une condamnation unanime de l’antisémitisme par l’islam français, si ce n’est de théatrales réunions des « trois religions » à l’Elysée.

 

Les conséquences d’une stratégie erronée


L’escamotage de ce qui se trame dans le monde musulman a cependant un revers direct: en ne voulant pas condamner la cause réelle de l’antisémitisme (ce qui va de pair avec un syndrome proprement européen et occidental du rapport au monde arabo-musulman), la doctrine stratégique occidentale (et en l’occurence française) en reporte la responsabilité sur Israël, sur son existence même, le « sionisme ».

 

S’il y a des problèmes – pense-t-on – et puisque l’islam est une « religion de paix », et si l’islam est en guerre contre Israël, c’est donc que la faute en incombe à Israël !

 

Le Hamas lutte contre « l’ocupation » mais l’islam n’est pas sa motivation! D’ailleurs, les musulmans qui condamnent l’Etat Islamique soutiennent le Hamas !

 

Le caractère mondial de la menace islamiste contribue ainsi à mondialiser l’accusation d’Israël, même quand il devient évident que ce n’est pas « l’occupation » qui menace la paix mondiale mais l’Iran, mais l’islamisme, mais la guerre de religions de l’islam…

 

Il y a ainsi en Israël plus de journalistes que dans tout le continent africain…

 

C’est ce qui fait que la « solution » du problème « israélo-palestinien » monte au sommet des priorités de tout l’Occident.

 

Cette disposition d’esprit a des conséquences directes sur la politique des Occidentaux envers Israël, victime de la même exception dont souffrent les Juifs en France même.

 

En effet, les Occidentaux exceptent le Hamas (ou la Hezbollah) de leur guerre contre les jihadistes et l’Etat islamique/ »Daesh », alors qu’il s’agit de la même engeance.

 

C’est comme si il y avait un système de vases communicants : plus les Occidentaux combattent le « Daesh » plus ils somment Israël de cesser l' »occupation », plus ils font pression sur lui pour l’empécher de se défendre contre ceux qui sont les alliés du Daesh, Hamas et Hezbollah !

 

Dans la version erronée des Occidentaux, en effet, ce n’est pas une guerre de religion que pratiquent Hamas et Hezbollah, ce dont le spectacle de leur société donne la démonstration, mais une guerre de « résistance » à la colonisation israélienne, à l' »occupation », à sa violence contre les civils.

 

Pour mesurer l’épaisseur de ce mensonge, il n’est que de voir à l’œuvre la censure totale des médias occidentaux et le silence des « grandes consciences » sur les actes de guerre de la France en Afrique ou des Etats Unis en Syrie et en Irak.

 

Pas un mot, pas une image, pas de « victimes civiles », pas d' »enfants », pas de journalistes sur le terrain (évidement ils sont trucidés!): assentiment total. Quelle différence vertigineuse avec le traitement d’Israël !

 

L’innocentement de principe de l’islam (Palestiniens, Iraniens, Frères Musulmans,etc) ne fait ainsi qu’aggraver une hostilité idéologique et symbolique qui n’est pas seulement le fait des musulmans et de l’immigration mais aussi de la société civile française dans tous ses canaux, condamnant de concert Israël et le sionisme de façon obsessionnelle (485 manifestations en France en faveur du Hamas!), ce qui a pour effet d’entraîner en retour la légitimation de la vindicte musulmane et islamiste contre les Juifs, un cercle vicieux qui a rendu possible que s’établisse en France la situation que l’on connaît depuis 15 ans.

 

Cet état de faits s’inscrit tout à fait dans la stratégie exclusivement « sécuritaire » appliquée à l’antisémitisme en France qui vise à ériger toujours plus de barrières autour des lieux juifs, en soignant les conséquences au lieu de traiter la racine.

 

On enferme un problème concernant toute la société française dans l’enfermement sécuritaire des Juifs, on le ramène au seul Israël alors qu’il concerne l’islam.

 

Il ne s’agit pas en effet, en France, d’accuser l’islam mais de se confronter au problème national et politique que pose son intégration dans le cadre national, une intégration qui est inséparable de sa réforme (à l’instar des deux autres religions qui l’ont subie au XIX° siècle).

 

Tout le problème est que l’islam est traversé actuellement de courants totalitaires et que le cadre national dans lequel l’intégration doit se faire est en ruines du fait de l’unification européenne.

 

Pourquoi le système du mensonge pourrait s’effondrer ?


Le mensonge sur la situation occulte la réalité mais celle-ci ne cesse pas pour autant d’exister.

 

Elle est vouée inéluctablement à se manifester et à dissiper l’écran de fumée qui la travestit.

 

C’est le moment où l’abcès de fixation (ce que j’ai appelé le « système d’exclusion »), c’est à dire l’enferment du problème général dans un espace restreint (conflit inter-communautaire, lutte contre l’occupation), éclatera, c’est-à-dire étendra à toute la réalité ce qui avait été enfermé dans l’élément exclu, les Juifs-israël.

 

Cette évolution s’imposera du fait des actions terroristes à venir de l’Etat islamique en France, perpétrées par des « Français de retour du jihad » sur des motifs qui n’ont plus rien à voir avec « l’occupation », ou la haine des Juifs et de « ce qu’ils font aux enfants de Gaza » et qui viseront, comme nous le disent tous les spécialistes du terrorisme toute la société française.

 

La France et l’Occident sont en effet la cible centrale de l’islamisme.

 

On se rendra alors compte que ce qui était arrivé aux Juifs depuis 14 ans annonçait ce qui arrivera à tout le monde.

 

Manuel Valls a parlé un temps d' »ennemi intérieur », certes, en tout cas, une situation de guerre civile.

 

Puisse la clairvoyance à laquelle il faut appeler nous en préserver !

 

 

Shmuel Trigano,

Trigano-Shmuel-afibn.jpg

 

 

 

 

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 18:25

Il n’a pas fait forcément beau, ni chaud en juillet et août 2014, tout au moins dans le nord de la France, avec un ciel désespérément gris, bas, menaçant.

 

Petit à petit, comme chaque année, les commerces ont fermé et de moins en moins d’usagers ont emprunté les trains et les métros.

 

Après une année chargée et difficile -il fut question de récession économique, du Front national, du chômage et de discrédit des politiques- beaucoup ont rêvé d’un ailleurs, d’un ciel bleu, de soleil et de plage.

 

Mais, cet été 2014 a dénoté singulièrement dans le domaine brûlant… de l’antisémitisme.

Pourtant, à chaque fois que le Moyen-Orient s’embrase, on croit revivre dans les grandes capitales européennes le même scénario et les mêmes scènes d’horreur.

 

Ce n’est pourtant pas une nouveauté puisque depuis 2000, d’autres agressions du même type ont secoué la communauté juive, ponctuellement, régulièrement, durablement, faisant des lieux de culte et d’écoles, des fidèles, de certains responsables ou membres de la communauté juive autant de cibles terriblement vulnérables, tout au long de ces quatorze dernières années.

 

Retour sur un été brûlant


Dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 juillet 2014, un cocktail Molotov a été lancé contre la synagogue d’Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, causant de légers dégâts.

 

Le lendemain, dans le 11ème arrondissement de Paris, rue de la Roquette, une centaine de jeunes, portant pour beaucoup les couleurs du Hamas ou le drapeau palestinien, ont tenté d’attaquer la synagogue qui se trouve dans cette rue, mais ils ont été repoussés par les CRS présents sur place.

 

Le samedi 19 juillet 2014 s’est tenue à Paris la manifestation « en soutien au peuple palestinien », bravant l’interdiction préfectorale.

 

Elle avait pourtant débuté dans le calme, mais elle a dégénéré en scènes d’émeutes. Plus d’une quarantaine de personnes ont été interpellées, 17 policiers et gendarmes ont été blessés.

 

Les boulevards autour de Barbès ont été recouverts de bris de glace, entre abribus et cabines téléphoniques complètement détruites et deux camionnettes ont été calcinées au milieu de la chaussée, ainsi que de nombreuses poubelles.

 

La chaussée était également jonchée de plaques de bitumes arrachées. « Une scène de guerre », a commenté un piéton apeuré au Parisien. 20 juillet 2014 : nouveau rassemblement propalestinien, à Sarcelles, malgré une interdiction préfectorale.

 

Il a été suivi de violences, dirigées en partie contre les juifs, mettant à sac des commerces, dont une épicerie casher.

 

Des manifestants ont incendié voitures et poubelles et ils ont affronté pendant de longues heures les CRS.

 

Rappelons que le gouvernement avait décidé d’interdire deux manifestations, celles de Barbès et de Sarcelles ce qui avait provoqué une vraie polémique dans la classe politique.

 

On a entendu ici ou là que les interdictions ne se justifiaient pas et que si ces manifestations avaient eu lieu, elles auraient été encadrées et aucun incident violent n’aurait été à déplorer, ce que nous contestons.

 

« À chaque fois que les manifestations ont été autorisées, ça s’est toujours bien passé », a répondu comme en écho Olivier Besancenot, l’ex-candidat trotskiste du NPA à la présidentielle.

 

Certes, il n’y aura pas forcément (ces autres fois-là) d’abribus détruits, de grandes bagarres, de scènes d’émeutes, de policiers blessés ou de voyous qui ont voulu en découdre avec les Juifs ou investir des synagogues pour les saccager et/ou les incendier; ou d’hommes armés de matraques, de mortiers et poings américains.

 

Mais, de là à affirmer que les choses se sont forcément bien passées…

 

Une violence presque ordinaire

 

Dans une autre manif, Il y eut cet homme (curieusement) habillé en militaire avec ce qui semblait être une Kalachnikov.

 

Il faisait le tour d’enfants et faisait semblant de tirer sur eux. Il est parti assez vite et est remonté dans un camion qui abritait la sono.

 

Tout autour de lui,  des personnes ont hurlé de manière décomplexée leur soutien au Hamas et ont appelé à la « résistance armée ».

 

Là, un cameraman a été hué par des manifestants, il a été obligé d’être exfiltré par la police.

 

Ici ou là, on a entendu retentir ces quelques cris :

 

« Les médias français sont les porte-parole des fascistes israéliens », « il faut désioniser les médias » ou plus généralement « Mort à Israël ».

 

Dans une autre manif, le speaker d’un camion du collectif Cheikh Yassine a fait entonner par la foule et en cœur :

 

« Hamas résistance » puis « Djihâd résistance » ou « Nous sommes avec le Djihad islamique » ;

 

ici encore, des drapeaux de l’Etat islamique ont été brandis ainsi que des pancartes en l’honneur du Cheikh Yacine, le fondateur du Hamas et de nombreux… :

 

« Hollande complice du génocide à Gaza » ont été scandés.

 

Comment pourrait-on oublier aussi que l’un des organisateurs d’une manif, muni d’un micro, a exhorté la foule depuis l’arrière d’un camion ?

 

Voici la transcription de ses appels et les réponses de la foule :

 

« - Est-ce que vous êtes pour la résistance palestinienne ?

 

– Oui !

 

– Est-ce que vous êtes pour le Hamas ?

 

– Oui !

 

– Est-ce que vous êtes pour le djihad ?

 

– Oui !

 

Est-ce que vous êtes pour Al-Jabhah al-Sha`biyyah [le Front populaire de libération de la Palestine] ?

 

– Oui ! »

 

Puis, on a entendu un chant en arabe à la gloire de la branche armée du Jihad islamique palestinien : les brigades Al-Quds (1).

 

Finalement, des milliers et des milliers de manifestants ont arpenté ainsi les rues de Paris et des grandes capitales européennes.

 

Pourtant, tous les conflits du monde ne suscitent pas une telle passion, une telle crispation.

 

Étrangement, le conflit israélo-palestinien semble cristalliser toutes les émotions parce que cette guerre est avant tout une guerre des images et des symboles.

 

Comme toute guerre médiatique, la force des photos laisse des séquelles, qualifiant le type d’agression et l’agresseur présumé.

 

Ce sont les images qui marquent les consciences, ce sont les images qui diabolisent les uns ou les autres.

 

Ce sont ces images qui servent de prétexte.

 

Du moins est-ce en leur nom et à ce qu’elles disent (des violences, de nombreux morts) que des jeunes s’identifient à ceux qu’ils pensent être des victimes pour frapper ceux qu’ils perçoivent comme des bourreaux.

 

Dans les manifestations pro palestiniennes (en particulier, mais pas exclusivement) s’expriment alors toutes les facettes, des mots et des maux qui interrogent notre société et prouvent que le conflit est en train de s’importer.

 

D’où la question pertinente posée par l’écrivain et comédien britannique Pat Condell (2):

 

« Où étiez-vous, ô humanistes progressistes, lorsqu’Assad massacrait des milliers de gens en Syrie, ou Bashir au Soudan? Où étaient les grandes manifestations outrées pour ces gens ou pour les victimes des massacres au Nigéria? Ou pour les milliers de tués en Irak? »

 

Ce que l’écrivain français Pierre Jourde résume par cette formule magique : « Cent chrétiens lynchés au Pakistan valent moins, médiatiquement parlant, qu’un mort palestinien. »

 

Il n’a pas fait forcément beau, ni chaud ces mois de juillet et d’août 2014, tout au moins dans le nord de la France, avec un ciel désespérément gris, bas, menaçant.

 

Vivement la rentrée ?...

 

 

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Marc Knobel ,


thetimesofisrael-fr

 

Marc Knobel est historien. Il a été attaché de recherches au centre Simon Wiesenthal à Paris, il fut vice-président de la LICRA, membre de l’Observatoire sur l’antisémitisme puis rapporteur de la CNCDH pour les questions d'Internet. Il est aujourd'hui directeur des Etudes au CRIF. Ses derniers ouvrages sont: "L’Internet de la haine. Racistes, antisémites, néonazis, intégristes, islamistes, terroristes et homophobes à l’assaut du Web", Paris, mai 2012, Berg International Editeurs. Il publie en janvier 2013, "Haine et violences antisémites. Une rétrospective 2000-2013", Paris, Berg international éditeurs.



 

  1. http://www.memri.fr/2014/08/19/appels-a-soutenir-des-organisations-terroristes-dans-une-manifestation-de-soutien-a-gaza-lettre-attribuee-au-jihad-islamique-sur-la-page-facebook-de-generation-palestine/
  2. Voir à ce sujet l’article d’Emmanuel Navon, qui dirige le département de science politique et de communication au Collège universitaire orthodoxe de Jérusalem: « Toutes les victimes sont égales, mais certaines sont plus égales que d’autres », 123news, 20 août 2014.


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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 21:45

France Israël Basse Normandie (30)

 

 

- Vive la dictature !

 

- A mort la démocratie !

 

- A bas la liberté des cultes !

 

- Les femmes à la maison !

 

Voilà quelques slogans que j’offre libéralement aux sympathiques jeunes gens qui défilent dans les rues de France pour soutenir la cause palestinienne contre ce salopard d’état sioniste.

 

Ça peut surprendre, mais vous allez voir que c’est logique.

 

« Qui défilent dans les rues de France » : J’ai failli ajouter « comme d’habitude », la manif contre l’entité sioniste, comme dit le Hamas, que Dieu protège, étant devenue une sorte d’activité rituelle, un folklore qui fait désormais partie de la culture populaire française au même titre que le bal du 14 juillet, la fête de la musique, la foire du Trône ou le défilé du 1er mai.

C’est d’ailleurs la même ambiance bon enfant, la gaîté primesautière que nous envient les touristes étrangers.

 

J’ai été tenté d’appeler à étendre ces manifestations de solidarité internationale, pour développer l’animation urbaine.

 

Pourquoi pas des manifestations contre l’oppression des Russes en Ukraine ? (A bas l’entité ukrainiste !)

L’oppression des Tchétchènes en Russie ? (A bas l’entité moscovite !)

L’esclavage des Philippins en Arabie Séoudite ? (A bas l’entité saoudienne !)

La persécution des Coptes en Egypte ? (A bas l’entité Egyptienne !)

Le massacre des chrétiens d’Irak ? (A bas l’entité mésopotamienne !)

L’occupation du Tibet ? (A bas l’entité mandarine !)

le viol des femmes dans l’est du Congo (A bas l’entité congolaise !),

etc.

Bon, curieusement, ça n’arrive jamais.

On ne peut pas modifier les bonnes vieilles traditions.

Le seul ennemi qui vaille, le seul contre lequel il est toujours bon de manifester sa colère, c’est l’ennemi sioniste.

Et c’est normal.

 

Pourquoi donc se mettrait-on en colère contre quoi que ce soit d’autre ?

Le sionisme, c’est tout de même particulièrement dégueulasse.

 Il n’est d’horreur qui ne paraisse fade à côté. Une manifestation contre autre chose n’aurait pas la même saveur.

Pensez : le sionisme, c’est des juifs !

« Egorgez les juifs », comme on l’a dit à Anvers, ça fait partie de nos bonnes vieilles traditions françaises et européennes.

C’est bien pour ça que ça marche.

Essayez de crier :

« Egorgez les Russes » ou « Egorgez les saoudiens ».

ça ne le fait pas. On ne le sent pas.

Il faut savoir rester dans la tradition.

 

La manif antisioniste, c’est comme les vraies fêtes : Un rien suffit à la déclencher.

 

Trois adolescents juifs assassinés par le Hamas, et personne en prison, c’est normal.

 

Rien à dire.

 

On ne voit d’ailleurs personne manifester aux cris de « à bas l’entité palestinienne ».

 

Heureusement. Faut quand même pas exagérer.

 

Mais un adolescent palestinien assassiné par des juifs, alors là, non, c’est inadmissible.

 

D’accord, les meurtriers ont été arrêtés par la police israélienne.

 

Mais ça ne compte pas : ils ne seront même pas condamnés à mort.

 

Parce que la peine de mort n’existe pas dans l’entité sioniste.

 

Les terroristes et les assassins, au lieu de les pendre, de les décapiter à la hache, ils les laissent en vie.

 

Ces sionistes sont vraiment des ordures.

 

Donc, allez, une bonne manif antisioniste, y’a rien de tel.

Et une manif cohérente dans ses principes, tant qu’on y est.

A bas le sionisme ! Rétablissez la peine de mort ! (que les sionistes ont supprimée, contrairement à leurs voisins)

Vive la dictature ! (ça, c’est le Hamas)

A mort la démocratie ! (la démocratie, c’est le sionisme)

Les femmes à la maison, ou voilées dans la rue ! (comme à Gaza ou Hebron, alors que les sionistes , ces pornographes, les laissent faire ce qu’elles veulent).

Bref, que nos belles manifs rituelles assument enfin leur modèle de société idéale.

D’ailleurs, puisqu’on parle tradition, culture et défilés, tout ça me rappelle furieusement d’autres belles fêtes, dans lesquelles un peuple vaincu, un pays dépecé se réclamait à peu près des mêmes principes.

Vous vous souvenez ces superbes saccages qu’on appelait Nuit de Cristal ?

Ces défilés sacrément esthétiques où on conspuait aussi les sionistes, du côté de Nuremberg ?

ça vous avait une de ces gueules !

Bah, on n’en est pas loin.

Encore un peu de travail, les lendemains fascistes qui chantent ne vont pas tarder à se lever...  

 

 

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Pierre Jourde,

 

 

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 21:41

Pour-Israel-le-31-a-Paris.jpg

i90_israbravo.jpg

 

Depuis 21 jours, Israël est engagé dans une guerre contre les terroristes du Hamas.


Parce que nous affirmons le droit d'Israël à se défendre contre les attaques aveugles qui visent sa population,


Parce que l'Etat d'Israël se bat aussi pour libérer le Peuple palestinien du joug du Hamas,


Parce que nos pensées vont à toutes les victimes civiles,


Parce que nul gouvernement ne peut accepter que ses enfants grandissent sous la menace de missiles et d'attaques terroristes, Parce que l'Etat d'Israël se bat pour les démocrates du monde entier,


Le CRIF, avec le Consistoire, le FSJU, le B'nai Brith, l'UEJF, l'UPJF et l'ensemble des associations juives de France et amies d'Israël appellent à un grand rassemblement des amis d'Israël



jeudi 31 juillet à 18h30


devant l'Ambassade d'Israël


avenue Matignon (angle rue Rabelais)


76008 Paris


M° Franklin Roosevelt

Pour-Israel-le-31-juillet-2014.jpg

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 15:15

Malgré l'interdiction de la préfecture, plusieurs centaines de personnes ont afflué dans le nord de Paris

Plusieurs centaines de manifestants ont jeté des projectiles, des cailloux et des bouteilles sur les forces de l'ordre, en marge de la manifestation interdite samedi à Paris en soutien aux Palestiniens.

 

Les policiers ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, provoquant des mouvements de foule disparates dans les petites rues autour du carrefour Barbès, dans le nord de la capitale.

 

Selon l'AFP, au moins une personne a été blessée pendant ces échauffourées, un homme ensanglanté au niveau du bassin.

 

Dans une grande confusion, plusieurs poubelles ont été jetées à terre et de nombreux magasins du quartier ont baissé leur rideau, pendant que les manifestants scandaient leur hostilité envers Israël malgré une atmosphère rendue irrespirable par les gaz lacrymogènes.

 

Au moins deux drapeaux israéliens ont été déchirés et brûlés.

 

Vers 15 heures, plusieurs centaines de militants, certains munis de pancartes, étaient massés sur le carrefour situé près de la Gare du Nord.

 

"Nous sommes tous des Palestiniens" ou "Palestine vivra, Palestine vaincra", (allusion au hamas ?!!?) ont-ils scandé entre autres, sous l'oeil attentif de très nombreux CRS positionnés aux alentours.

 

"C'est l'interdiction qui nous a donné envie de venir", déclaraient deux jeunes de 26 et 27 ans.

 

Des dizaines de cars de police étaient stationnés de chaque côté du métro aérien.

 

Plusieurs avenues ont été coupées à la circulation, provoquant des embouteillages.

 

Peu auparavant, le président de la République a lancé une dernière mise en garde depuis le Tchad, où il se trouve en visite officielle, avertissant que "ceux qui veulent à tout prix manifester en prendront la responsabilité".

 

François Hollande a une nouvelle fois évoqué des "risques de troubles à l'ordre public".

 

Comme elle l'avait laissé entendre depuis plusieurs jours, la préfecture de police de Paris a interdit vendredi cette manifestation après les heurts survenus dimanche dernier devant deux synagogues en marge d'un précédent rassemblement - décision confirmée vendredi soir par la justice administrative, saisie par les organisateurs.

 

Samedi matin, le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, avait insisté dans un communiqué transmis à l'AFP.

 

Faisant appel "au sens de la responsabilité de chacun", il a demandé à ce qu'on ne se rende pas au rassemblement, sous peine "d'être contrôlé, interpellé et remis à la justice".

 

Mais malgré l'interdiction, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a maintenu son appel au rassemblement en faveur des palestiniens. (nota : Disons plutôt hamas, ce qui serait plus juste dans la démarche).


Sandra Demarcq, membre de la direction, juge elle l'interdiction "illégitime et scandaleuse".

Evidemment ! Qui en serait surpris ?
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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 07:58

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Une ânesse et son petit

 

Dans la nuit du 18 juillet 2014, les forces de Tsahal opérant dans la zone de Rafiah, dans la bande de Gaza, ont repéré un âne chargé d’explosifs qui approchait leur position. Les soldats ont du ouvrir le feu, ce qui a déclenché la charge explosive placée par les terroristes sur l’animal. Envoyer des animaux à la mort pour servir ses intérêts peut sembler choquant, mais la nuit dernière n’était certainement pas la première fois que les terroristes palestiniens ont adopté cette tactique cynique.


Les services de renseignements israéliens ont alerté l’armée israélienne que les organisations terroristes de la bande de Gaza avaient l’intention d’attacher des explosifs sur des animaux et de les envoyer dans la direction des forces terrestres de Tsahal.

 

Dans la nuit du 18 Juillet, cet avertissement s’est révélé correcte lorsqu’un âne s’est étrangement approché des soldats de Tsahal.

 

Ayant pris connaissance du danger de cette “arme” mise en place par le Hamas, les forces de Tsahal on été contraintes de tirer en direction de l’animal ce qui a provoqué le déclenchement des charges explosives que les terroristes avaient placé sur lui.

 

Cette attaque fait suite à d’autres abominables utilisation des animaux à des fins terroristes.

 

L’armée israélienne a fait face pour la première face à ce type d’attaque en juin 1995, lorsque un terroriste palestinien avait placé des explosifs dans la charrette d’un âne qu’il avait envoyé contre une position de Tsahal à l’ouest de Khan Younès dans la bande de Gaza.

 

Le terroriste et l’âne avaient été alors neutralisés. Le Hamas avait revendiqué la responsabilité de l’attaque.

 

Au cours de la seconde Intifada, le Hamas et d’autres organisations terroristes ont intensifié leur exploitation des animaux à des fins terroristes.

 

En 2001, un terroriste se tenait sur un âne dont les paniers étaient remplis d’explosifs à destination d’une position de Tsahal du sud de la bande de Gaza.

 

En 2003, un terroriste palestinien a attaché une bombe à un âne, puis l’a fait exploser à distance sur la route entre Jérusalem et le Gush Etzion. Aucun blessé n’a été déploré lors de cette attaque.

 

En juin 2009, des terroristes palestiniens se sont approchés du passage de Karni, situé entre la bande de Gaza et Israël, avec plusieurs chevaux transportant des mines et des engins explosifs.

 

En mai 2010, les terroristes de Gaza ont fait exploser une charrette d’âne chargé d’explosifs près de la clôture frontalière.

 

La plupart de ces attaques ont impliqué des ânes et chevaux transportant des chariots munis d’explosifs.

 

Cependant, les soldats de Tsahal sur le terrain ont signalé plusieurs incidents où des terroristes du Hamas avaient attaché des ceintures d’explosifs également sur des chiens.

 

 

 

 

 

Armée de défense Israël2

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 18:21

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Après les violentes manifestations propalestiniennes qui ont eu lieu en France, Ivan Rioufol, éditorialiste au figaro, tire la sonnette d'alarme, et voit là un symbole de l'échec de l'intégration en France, imputable selon lui aux socialistes bien-pensants.

Le conflit israélo-palestinien a bon dos.

À entendre François Hollande et Manuel Valls, les tensions communautaires qui fragilisent la France seraient dues à l'«importation» de cette guerre.

L'explication relativiserait les «mort aux Juifs!» entendus le 13 juillet dans les rues de Paris à l'occasion d'une manifestation propalestinienne, ainsi que les tentatives d'intrusion dans deux synagogues à l'issue du défilé, majoritairement islamiste.

dieudonne-copie-1.jpgDe semblables slogans antisémites, proférés en janvier lors du «jour de colère» par des groupuscules liés à l'extrême droite et à la mouvance de Dieudonné et d'Alain Soral, avaient été unanimement dénoncés.

Cette fois, rares sont ceux qui se sont aventurés à disqualifier les participants.

La gauche «humaniste» et ses clones ont appliqué un mutisme relayé par les médias.

Plus l'évidence du choc des cultures s'impose, plus les apôtres de l'universalisme se taisent, édulcorent, laissent faire.

Il n'est de jour sans que l'actualité n'illustre les assauts contre la cohésion nationale.

Jusqu'où osera aller la désinformation officielle ?

 

Elle dissimule de plus en plus laborieusement les problèmes de cohabitation posés par l'islam radical, soutenu passivement par une partie de la communauté musulmane.

 

Rappelons que celle-ci, qui sait se mobiliser pour le Hamas, n'a pas jugé utile de s'indigner de la sorte après la tuerie du «Français» Mehdi Nemmouche au Musée juif de Bruxelles, ou celle de Mohamed Merah.

 

Il n'est pas de jour sans que l'actualité n'illustre les assauts contre la cohésion nationale.

 

Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), proche des Frères musulmans, vient de faire suspendre l'interdiction municipale du hijab à Wissous Plage (Essonne).

 

Ces affrontements identitaires, quotidiens à l'école, n'ont rien à voir avec le Proche-Orient.

 

Mais ils opposent, ici aussi, une démocratie à une idéologie conquérante qui exige sa place.

 

Le recours habituel aux drapeaux d'origine exprime le refus de vivre ensemble.

 

Le scandale est d'observer, une fois encore, l'indifférence de la plupart des antiracistes et droits-de-l'hommistes, confrontés à la judéophobie sans retenue de certains de leurs protégés.

 

Leur incapacité à tirer l'alarme les rend complices de l'inimaginable régression qu'ils prétendaient prévenir.

 

Soutenir, comme le font le président et son premier ministre, que le conflit israélo-palestinien serait à l'origine de l'hostilité des cités est insuffisant.

 

La commodité revient à rendre les Français juifs responsables de la haine qu'ils suscitent chez les «antisionistes».

 

Or cette analyse est injuste.

 

Elle assigne chacun à ses origines sans tenir compte de l'intégration des premiers et du séparatisme qui gagne les plus «ultras» des seconds.

 

Elle dispense la gauche de s'attarder sur les effets de l'héritage coranique d'une partie de l'électorat musulman, qu'elle cajole électoralement.

Le scandale est d'observer l'indifférence de la plupart des antiracistes, confrontés à la judéophobie sans retenue de leurs protégés.

Ceux qui comptabilisent l'islamophobie ne disent rien du martyre des chrétiens d'Orient, ni de la violence d'une foule parisienne qui crie «Israël assassin !», en ciblant des lieux de culte.

 

Cette observation devrait alerter sur le procédé de victimisation: il obscurcit les desseins de l'islam politique, qui n'admet pas la critique.

 

Or la même idéologie qui exècre les «judéo-croisés» est à l'œuvre à Gaza et dans des ghettos français.

 

À Paris, les policiers décrivent la Goutte d'Or comme un quartier au bord de l'émeute.

 

Les dénégationnistes, qui brouillent la lecture des faits en faisant référence au conflit proche-oriental, ne veulent pas regarder la fracture franco-française née d'une immigration qui, pour une partie difficilement quantifiable, ne s'intègre plus et entend plus que clairement le revendiquer.

 

À ceux-là, faudrait-il donner raison, de guerre lasse ?

 

Capitulation en cours


Pour dire les choses plus clairement : la France pourrait être confrontée, à son tour, aux épreuves de force qu'impose le Hamas à Israël.

 

Le salafisme qui s'étend dans des banlieues délaissées rend envisageables de semblables intifadas.

 

Des répétitions y ont déjà eu lieu.

 

Lire la charte du Hamas fait mesurer le caractère totalitaire, obsessionnellement antijuif et antichrétien, de cette filiale des Frères musulmans, soutenue par le Qatar.

 

Il y est écrit qu'il faut détruire Israël, tuer les Juifs, faire le djihad contre qui n'est pas musulman, etc.

 

Résister à ce nazislamisme, qui a des milliers de soutiens en France, devrait être une évidence pour une démocratie.

 

Or, par un retournement moral ahurissant, gauche et extrême gauche multiplient les signes de compromission.

 

Leur capitulation est en cours.

 

Les loups sont entrés dans Paris…

 

Quand François Hollande, le 14 Juillet, renvoie dos à dos Israël et le Hamas, en assurant que la France n'est «ni pro-israélienne ni pro-palestinienne», il entérine une équivalence entre une démocratie et un mouvement sectaire prêt à sacrifier son peuple dans son obsession à éradiquer son voisin.

 

Soucieux de s'attirer les faveurs de son nouvel électorat, le président en vient à oublier que le Hamas a déclenché les hostilités, refusé un cessez-le-feu et placé l'État hébreu en situation de légitime défense.

 

Les nombreux morts civils causés par les bombardements ciblés d'Israël, en dépit des alertes lancées préalablement aux populations, sont tragiques.

 

Mais c'est les yeux bandés que le Hamas envoie ses roquettes, généralement interceptées, sur les villes ennemies.

 

Israël devrait-il se lier les mains et se soumettre ?

 

L'esprit munichois le demande.

 

Pour se ressaisir, la France a beaucoup à apprendre d'Israël.

La France pourrait être confrontée, à son tour, aux épreuves de force qu'impose le Hamas à Israël.

Autocritique des intellectuels?


La résistance que mène Israël face au Hamas est celle d'un État-nation occidental et d'une démocratie ouverte (20 % de musulmans y vivent) qui n'entendent pas disparaître.

 

Or c'est en termes identiques que se pose désormais le destin de la France, théâtre d'un choc des civilisations, mais désarmée pour y répondre.

 

Ceux des Français juifs qui, Bernard-Henri Lévy en tête, dénoncent le conservatisme identitaire des «réactionnaires», sont arrivés au terme de leur contradiction.

 

La France est aussi légitime à vouloir rappeler ses racines chrétiennes et ses traditions qu'Israël l'est à défendre son identité juive avec l'appui de ces intellectuels français.

 

Pour beaucoup d'immigrationnistes, comme Julien Dray, le temps de l'autocritique est venu.

 

Leur obsession à dénoncer l'extrême droite les a volontairement aveuglés sur la montée de la judéophobie islamique, qui a pourtant déjà fait couler le sang.

 

Ceux-là sont la cause du malheur des Français juifs, dont certains préfèrent quitter leur pays.

 

 

Yvan Rioufol,

 

 

 

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 16:20

France Israël Basse Normandie (37)

 

L'UMP a demandé mardi l'interdiction des manifestations de soutien à Gaza lorsqu'elles sont dirigées contre la communauté juive française, après les incidents qui se sont déroulés dimanche devant deux synagogues parisiennes.

"Le président de la République a dit que le conflit israélo-palestinien ne doit pas s'importer en France et, bien évidemment, on le soutient totalement sur cette ligne-là", a déclaré à la presse le chef de file des députés UMP, Christian Jacob. 

 

"En revanche, nous avons été choqués et scandalisés par la violence et la haine véhiculés dans les manifestations, où on a vu des manifestants s'en prendre de façon haineuse et hostile à nos compatriotes de confession juive", a-t-il ajouté.

"On attend du gouvernement et du président de la République les mesures les plus fermes"

"On attend du gouvernement et du président de la République les mesures les plus fermes (...) Il faut tirer les enseignements de ces manifestations: à partir du moment où les meneurs sont encore à l'initiative avec les drapeaux noirs agités devant les lieux de culte, il n'y a pas d'autre solution que de les interdire, de les disloquer, de les réprimer et de condamner fermement les meneurs", a dit Christian Jacob.

Sur France Inter, Luc Chatel, secrétaire général intérimaire de l'UMP, a pris une position similaire.

 

"Le président de la République a notre soutien sur ce sujet, on ne peut pas accepter que ce conflit soit importé en France. Je demande au gouvernement qu'un certain nombre de manifestations et de rassemblements soient interdits et qu'il y ait une grande vigilance de la part des forces de l'ordre", a-t-il déclaré.

 

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 13:36

France Israël Basse Normandie (37)

 

L E SCAN POLITIQUE - «Quand les synagogues se comportent comme des ambassades, il n'est pas étonnant qu'elles subissent les mêmes attaques», a tweeté l'écologiste Pierre Minnaert. EELV condamne ses propos.


C'est un tweet qui n'est pas passé inaperçu en pleine crise au Proche-Orient.

 

Samedi soir, au lendemain de l'attaque de la synagogue d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), un délégué d'Europe Ecologie a twitté :

"Quand les synagogues se comportent comme des ambassades, il n'est pas étonnant qu'elle subissent les mêmes...attaques !!!"...

Même si EELV a condamné ces propos, il reste à méditer sur la teneur de morale qu'il puisse rester face à cela...

 

On ne peut plus être dans la consternation mais l'effroi et condamnation face à une telle gratuité primaire et inculte...

 

IsraelFranceFlags

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