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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 17:00

banniere

auquel

AFIBN 14 24

soutient et s'associe

vous présente pour celles et ceux qui n'ont pas encore vu la pièce "une histoire  d'amour israélienne", ou souhaiterait même la revoir, une magnifique promo, tant pour la qualité,  de l'écriture et de l'actrice -remarquable Estelle Grynszpan- que pour ce  qu'elle nous apprend sur l'histoire d'Israël dans les années 45/48.

 

histoire-damour-cover

 

Les dernières fois encore, nous étions nombreux  et certains parmi nous se sont souvenu de leur expérience au kibboutz, ou  de la joie collective à l'annonce de la création de l'Etat.

 

La pièce recrée cette atmosphère, entre dangers et enthousiasmes, tout au long  d'une simple petite histoire d'amour qui nous émeut.

 

 Voici donc le lieu et horaire après Novembre et Décembre dernier de retrouver cette pièce cette année encore et ainsi ne pas rater ce beau moment :

 

Prochaine programmation au théâtre de la Vieille Grille,

9 rue Larrey Paris 5ème (angle rue du Puits de L'Ermite).

Métro Monge, Censier-Daubenton, Jussieu.
01 47 07 22 11

Samedi 4 Janvier à 17 heures 30


Samedi 21 Février à 21 heures


Samedi 14 Mars à 21 heures

 

 

Pour plus de renseignements, contacter

   Laurence Nguyen (France Israël)

 06 32 68 11 71

 

 

 

 Plus d'informations sur Théâtre Darius Milhaud

 

 Accès au théâtre : En métro : Porte de Pantin (ligne 5) : Vous êtes à 300m

 du Théâtre. Prendre la rue Eugène Jumin puis au bout à gauche, la rue Petit et tout de suite à droite, l'allée Darius Milhaud... Le Théâtre est  à 20m. En bus : ligne 75 arrêt Porte Chaumont / ligne 60-48 arrêt Manin.  En Tramway : ligne T3b arrêt porte de Pantin ou Butte du Chapeau Rouge. En  voiture : au niveau du 97 rue Petit, proche de la Porte Chaumont. Pour  stationner : Rue Manin, Rue Petit, Porte Chaumont ou encore Parking Vinci  de la Cité de la Musique (Porte de Pantin). Et ligne 98

 

 

 

 

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Une histoire d’amour israélienne

 

 

Une belle jeune fille, un beau jeune homme se croisent, se rencontrent, se découvrent. Quand l’histoire se passe dans les années 40 en Palestine, avec en toile de fond la création d’Israël…

 

« Une histoire d'amour israélienne » est l'histoire vraie de l'auteur et metteur en scène Pnina Gary, avec Eli Ben-Zvi, fils du second président de l'état d'Israël.

 

Histoire d'amour vibrante entre Margalit, jeune fille plein de vie et d'idéaux et Eli, pionnier idéaliste et kibbutznique de la première heure, engagé dans le "Palmach". Tout commence à l'été 1942, lors d'une rencontre fortuite à un arrêt de bus. Leur relation se développe, en dépit des difficultés et des dangers de cette période en Palestine de l'époque , avant la création de l’état d’Israël.

 

 

Pnina Gary a écrit la pièce, l’a mis en scène et fait jouer en hébreu et anglais depuis 2008. La pièce connaît un succès retentissant dans ces langues avec la comédienne israélienne Adi Bielski, en Israël et dans le monde anglo-saxon. Plus de 400 représentations en ont déjà été faites.

 

Traduite, elle a été jouée au théâtre Darius Milhaud à Paris par la comédienne Estelle Grynszpan, et reçoit également un succès grandissant sur la scène française.

 

 

                         Pnina Gary

 

 

Pnina Gary, née à Nahalal, en Israël, a étudié l’art dramatique à New-York avant de fonder, en 1958, le théâtre "Zavit", un des premiers théâtres « tendance » d’Israël.

En 1968, elle rejoint le Théâtre national d’Israël Habima en tant qu’actrice et y créé la scène expérimentale "Habimartef ".

 

De 1981 à 1990, elle est directrice artistique du théâtre "Orna Porat" pour enfants et jeunes.

 

Pnina a également adapté des romans israéliens à la scène, dont deux œuvres d’Amos Oz.

 

En 2006, elle reçoit le prix "Life Achievement Award" par le Ministère israélien de l’éducation et de la culture et la Fondation ASSITEJ.

 

Elle décide d’écrire « An Israeli love story » à la demande de son petit-fils, quand elle s’aperçoit après la guerre du Liban, que son histoire ne lui est pas personnelle mais rejoint, à travers une histoire d’amour universelle, une des tragédies de l’Etat hébreu moderne.

 

 

 

Estelle Grynszpan

 

 

Estelle Grynszpan est comédienne, professeur de théâtre et formatrice en entreprise.

Pour évoquer ses qualités d’actrice,  quelques commentaires de spectateurs :

 

 

 

« Une qualité d’écriture simple et poignante. Servie avec talent par Estelle Grynszpan, merveilleuse comédienne qui investit ce rôle en se fondant dans la peau de tous les personnages. A découvrir et partager. Sans modération ! »

 

 

« Nous avons été ravis par ce spectacle qui nous a fait voyager pendant un temps trop court en Israel avant son indépendance. Excellente actrice, excellente mise en scène. »

 

 

« Très belle plongée historique dans les événements qui ont précédé la création de l'état d'Israël. Une belle et tragique histoire d'amour que cette excellente et belle actrice nous fait vivre ainsi que cette ambiance pionnière et tellement pleine d'espoir des combattants sionistes de l'après guerre. A recommander à tous : aux juifs bien sûr qui ne peuvent que se reconnaître dans ces personnages, mais aussi aux non juifs qui comprendront qui étaient ces pionniers, ces survivants des camps de la mort dénués de tout et qui ont su créer leur nation, cultiver leur terre, se défendre et bien sûr s'aimer. Merci. »

 

 

« Un très agréable moment entre sourires et larmes avec une jeune interprète pleine de talent. Avec une économie de moyens et d'accessoires, elle réussit à faire vivre l'Histoire d'Israël et ses pionniers, les tragédies du peuple juif et ses espoirs à travers la petite histoire de quelques personnages entre Kibboutz et Mochav. La comédienne, Estelle Grynszpan, vibre dans chacun de ces rôles et nous communique sa passion. Un spectacle très émouvant. »

 

 

« Au-delà de la particularité culturelle, une histoire d'amour touchante, magnifique, bouleversante magistralement interprétée. »

 

 

A ne pas manquer donc !

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 21:02

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LE PETIT LIVRE BLANC DES GRANDES ICONES ISRAELIENNES

 

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Pourquoi la Menourah a-t-elle 7 branches ?


Bar Refaeli est-elle la plus belle femme du monde ?


D’où viennent les Falachas ?


Quelle est la vraie recette du houmous ?


Pourquoi Tsahal doit-elle gagner toutes ses guerres ?


Quelle est la philosophie du krav-maga ?


Quelle est la particularité d’un Uzi ?


Quelle est la signification de l’Etoile de David ?


Pourquoi Golda Meir a-t-elle changé de nom ?


Pourquoi le style Bauhaus est-il caractéristique de Tel-Aviv ?


Qui est le père du surf à Tel-Aviv ?


Pourquoi le réalisateur Amos Gitaï est-il un miraculé ?


Pourquoi les jeunes sont fidèles à CASTRO ?


Pourquoi la Mezouza est-elle fixée de biais ?


Quelle actrice israélienne a refusé d’être une James Bond Girl ?

 

Toutes ces questions et bien d’autres trouvent leurs réponses dans :


LES ETOILES DE DAVID de Xavier Casile.


Un livre pour découvrir ou redécouvrir les lieux, les icônes mais aussi les marques et les personnages qui font de ce petit pays une grande Nation.

 

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Commandez le livre dès maintenant ! Disponible à partir du 15 décembre 2014.


Offre valable jusqu’au 31 décembre : 18,50 euros (frais de port inclus) au lieu de 22,50 euros (frais de port inclus) ! – Exclusivité Tribune Juive !


Pour profiter de l’offre exceptionnelle Tribune Juive, faites parvenir votre règlement par chèque à l’ordre de :

 

« Éditions Yves Saro & Partners » à l’adresse suivante :


78 Boulevard Soult – 75012 PARIS

 

 

 

tribune juive info

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 17:58

 

 

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Actualites-culturelles.gif

 

 

 

 

 

 

 

Retenez cette date !

Le groupe israélien A-WA,

à la soirée de clôture

du Festival Jazz’n’Klezmer

 

 

2014, le festival fête ses 13 ans,

autrement dit sa Bal Mitzva

un prétexte pour réunir les groupes,

chanter en yiddish, en néerlandais ou en arabe

Retenez cette date ! 3 décembre 2014

 

- Soirée exceptionnelle de clôture du Festival Jazz’n’Klezmer à la Bellevilloise !

 

 

Le groupe israélien A-WA, pour la première fois en France, chants folkloriques yéménites mêlés à la musique urbaine trans-électronique.

 

 

Ces 3 sœurs aux voix magiques et électrisantes sont l’un des phénomènes de la scène musicale israélienne.

Elles amènent l’esprit du désert et le chant folklorique yéménite dans la
musique urbaine trans-électronique.

Produites par Tomer Yosef (Balkan Beat Box), elles chantent dans un dialecte yéménite-arabe.

Un nouveau cocktail, frais et détonnant !


Avec : Tair, LironTagel Haim (chant), Hod Moshonov (claviers, Keytar), Amir Bresler (batterie), Yogev Glusman (Bass, Violon), Evyatar Haim (Guitare, ingénieur du son)


 

Mercredi 3 décembre 2014 à 19h
Soirée de clôture du Festival Jazz’n’Klezmer
à la Bellevilloise
, 19-21 Rue Boyer, 75020 Paris
Réservations

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 17:38

shai-maestro.png

 

 

Par Irit Perry,

 

Shai Maestro, le jeune prodige israélien du piano, leader d’une formation de très haute volée avec Ziv Ravitz à la batterie (Lee Konitz, Esperanza Splading…) et Jorge Roeder à la contrebasse (Roy Haynes, Gary Burton, Julian Lage…), revient au Café de la Danse pour présenter son album «The Road to Ithaca».

 

Soudé par 3 années de tournées intenses dans le monde entier, Shai Maestro Trio montre une complicité rare sur scène, nourrie par des mélodies profondes et des rythmiques d’une richesse incroyable qui ont permis au Maestro d’imposer son style. 

 

Un trio envoûtant sur disque, magique sur scène.

 

Comme ces précurseurs, Shai Maestro compose ses propres thèmes et préfère l’inconnu à la redite.

 

Sur ce nouvel enregistrement, sa musique concilie encore et toujours l’immédiateté pop, la liberté du jazz et une exposition lyrique héritée de son apprentissage du classique dès l’âge de cinq ans.

 

Du coup, une nouvelle génération de spectateurs se reconnaît dans son écriture, à la fois accessible et complexe.

 

En plus il a aussi su s’entourer des meilleurs musiciens : Ziv Ravitz, à la batterie et Jorge Roeder, à la contrebasse.

 

Samedi 15 novembre 2014 à 20h au Café de la Danse 5 Passage Louis Philippe, 75011 Paris

Réservations

 

Lundi 17 Novembre à 20h30 au Centre Culturel Jean-Gagnant, 7, avenue Jean Gagnant,  Limoges

Tél. : 05 55 45 94 00

 

 

cool israel

 

 

 

 

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 17:11

enav-yarden.jpg

Par Irit Perry,

 


 

La pianiste Einav Yarden est reconnue pour son « doigté exceptionnellement vivant […], son interprétation fluide et ouverte d’esprit» (General Anzeiger, Allemagne), « sa brillante capacité de ravissement […] et son humour vrai » (Tagesspiel, Allemagne).

 

La pianiste israélienne affiche un cursus impressionnant. Elève du grand pianiste Leon Fleischer, elle a remporté en 2006 le très couru concours du Minnesota International Piano et s’est distinguée en 2009 au Concours Beethoven de Bonn.

 

Séduit par ses évidentes qualités interprétatives, András Schiff l’a invitée personnellement au festival de Lucerne (Suisse) dans un programme dédié aux concerti de Beethoven.

 

En 2010, elle a conquis le public parisien de la salle Cortot avant de réaliser une tournée dans le sud de la France et de donner plusieurs récitals aux Flâneries musicales.

 

Aux Invalides elle va interpréter les œuvres de Debussy,  Schoenberg, Stravinski, et autres.

 

Lundi 17 novembre 2014 à 20h00 au Grand Salon, Hôtel National des Invalides,  129, rue de Grenelle 75007 Paris

Réservations : 01 44 42 32 72

 

 

 

 

 

 

cool israel

 

 

 

 

 

 

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 17:08

Anat-Cohen.jpg

Anat Cohen. Photo par Jimmy Katz


Par Irit Perry,

 

 


Anat Cohen est célébrée dans le monde entier pour sa virtuosité expressive à la clarinette et au saxophone, et a confirmé son talent avec ses récents projets, dans lesquels elle aime à mélanger sa propre culture avec des mélodies brésiliennes, africaines et américaines.

 

Anat Cohen est à voir de toute urgence pour une soirée aux mille couleurs.

 

Elle offre une musique très colorée et souriante avec un grand goût pour le voyage : Brésil, Vénézuela, Cuba, comédie musicale et Klezmer.

 

Elle joue essentiellement la clarinette mais empoigne sans vergogne le Sax ténor.

 

 

 

 

 

Les Lundi 10, Mardi 11, Mercredi 12 novembre 2014 à 20h et à 22h au Duc des Lombards, 42 rue des Lombards, 75001 Paris

Tél : 01 42 33 22 88

 

 

cool israel

 

 

 

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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 21:17

maguen-david-1.jpg

maroc 

 

On s’accorde aujourd’hui à penser que les Juifs se sont installés au Maroc depuis l’Antiquité .

 

Certains historiens pensent même que des départs eurent lieu avant la destruction du premier Temple.

 

Une des légendes qui accrédite cette thèse soutient que Phéniciens et Hébreux se rendaient près de Sala (Chella) non loin de Salé, l’actuelle Rabat pour acheter de l’or.

 

Mais le plus ancien témoignage épigraphique ne remonte qu’au IIe siècle de notre ère, s’agissant essentiellement d’inscriptions funéraires en hébreu et en grec trouvées dans les ruines de la Volubilis romaine, entre Fès et Meknès.

La conquête arabe du Maroc qui débute au VIIe s. et la conversion à l’Islamdisperse la présence juive parmi les tribus Berbères plutôt qu’elle ne l’éradique. Ainsi les oasis du désert et les montagnes du pays sont-elles habitées par de nombreuses tribus de Berbères juifs.

Le XVIIIe sièclecorrespond au début des interventions européennes.

 

C’est l’époque où les Juifs de l’Atlas gagnent les grands centres urbains, venant grossir les mellah de Fès et de Meknès qui deviennent rapidement insalubres étant donné la surpopulation

 

La présence juive au Maroc est très ancienne et fut nourrie par diverses vagues de réfugiés suite aux vicissitudes et persécutions dont ont été victimes les Juifs au cours de l'Histoire, mais aussi des conversions parmi les populations berbères autochtones.

 

Cette communauté compte deux sous-ensembles ethnico-culturels : les toshavim "autochtones" et les megorashim "expulsés (d'Andalousie)".;

 

                                         vvvvvv



Si la communauté juive s'est trouvée forte de plusieurs centaines de milliers d'individus jusqu'au XXe siècle, elle s'y est réduite pour ne plus compter actuellement qu'entre 3000 et 7000 membres, selon les sources.

 

Les différentes communautés juives d'origine marocaine comptent désormais plusieurs centaines de milliers de membres à travers le monde



                                         vvvvvv


Un lien très fort unit les Juifs du Maroc à cette terre et à ses habitants.

 

Lien qu’on ne retrouve pas dans la société traditionnelle du monde ashkénaze.

 

Aucune société juive traditionnelle en Europe ne s’est identifiée à ce point à la culture du pays dans laquelle elle était établie.


Cette exposition s’inscrit dans les objectifs du musée d’inciter les visiteurs, Juifs et non-Juifs, à s’interroger sur les spécificités, les correspondances et les emprunts réciproques de leurs
héritages culturels respectifs.


L’histoire des Juifs du Maroc commence dès le IVe siècle avant J.-C.

 

Les villes de Sala et d’Ifrane sont des centres importants de négoce, où l’on pratique le commerce de l’or et du sel.

 

Au début de l’ère chrétienne, les Romains envahissent la région.

 

De nombreuses mesures restrictives envers les Juifs sont mises en place et le christianisme devient religion d’État.

 

La communauté juive marocaine connaît, au Ve et au VIe siècle sous les Vandales et les Byzantins, des périodes de répit et d’oppression.

 

L’islamisation du Maroc se fera progressivement à partir du VIIe siècle.

Les Juifs seront soumis à la dhimma dès la première dynastie musulmane en 788.

Du IXe au XIIe siècle, la communauté juive du Maroc connaît son premier âge d’or, lors de la fondation de Fès qui devient la capitale culturelle et spirituelle du judaïsme marocain, où brillent la poésie de Juda Halévy, la science hébraïque d’El-Fassi et la pensée de Maïmonide.

Du XIIIe au XVe siècle, sous la dynastie berbère, la situation des Juifs s’améliore.

 

Mais la création du mellah, quartier réservé aux Juifs, entrave le dialogue judéo-musulman.

En 1465, le sultan est assassiné, les Juifs de Fès, sont massacrés.

 

En 1492, les Juifs, fuyant l’Espagne, font renaître le judaïsme marocain et contribuent à l’essor économique.

 

Un second mellah est créé à Marrakech, capitale du Maroc. Au XVIIe siècle, la communauté juive participe à la construction de Meknès, qui devient la nouvelle capitale.

 

En 1765, le Sultan Abdallah fonde le port de Mogador et accorde à plusieurs familles juives des privilèges commerciaux, comme le monopole d’exportation du tabac et des parfums.

 

De 1790 à 1859, trois sultans se succèdent.

 

Le sultan Lyazid pille les communautés de Tétouan, Meknès, Rabat, et coupe une oreille aux Juifs afin de les distinguer.

 

L’avènement de Moulay Slimane permet aux Juifs de retrouver leurs privilèges.

 

Son successeur mènera une politique ambiguë envers les juifs.

 

Après la guerre de Tétouan, le Maroc s’ouvre à la civilisation occidentale. La première école de l’Alliance israélite est créée en 1862.

L’aide financière apportée par les Rothschild et le baron de Hirsch assure la survie de la communauté juive marocaine.

 

Le règne de Moulay Hassan permet aux Juifs de connaître une brève accalmie avant une fin de siècle tragique.

 

Les émeutes de Sefrou font plus de quarante victimes juives, le mellah de Mogador est pillé, les juifs de Fès, Meknès et Marrakech sont persécutés.

 

Lors du protectorat français, en 1912, l’insurrection éclate, les musulmans s’en prennent aux Juifs et les massacrent.

L’Alliance israélite continue le processus de francisation des Juifs.

 

Des mouvements sionistes se développent et organisent une conférence à Casablanca en 1930. En 1939, des centaines de Juifs s’engagent dans l’armée française.

 

Sous Vichy, le Statut des juifs est voté en 1940 mais son application reste modérée.

Le sultan Mohammed V protège la communauté et déclare : « Il faudra prévoir vingt Étoiles jaunes supplémentaires pour moi et ma famille.»

Après le débarquement américain en 1942, la communauté du Maroc se reconstruit.

 

Dès la proclamation de l’État d’Israël en 1948, un climat de tension s’installe.

 

Au Maroc, Oujda devient la plaque tournante d’un mouvement d’alyah clandestine. Des incidents sanglants ont lieu.

 

En 1949, plus de huit mille personnes partent en Israël.

 

Lors de l’indépendance du Maroc en 1956, les Juifs occupent des postes importants dans le gouvernement et l’administration marocains.

 

Mais les difficultés intérieures, la méfiance vis-à-vis des Juifs qui soutiennent Israël et l’instabilité politique poussent les Juifs à quitter le Maroc pour la France, Israël, le Canada et les États- Unis.

 

En 1977, il ne reste plus que vingt-cinq mille Juifs.

En 1982, au sommet arabe de Fès, Hassan II présente un plan de paix.

 

La reconnaissance d’Israël y est implicite.

 

Il est le premier dirigeant arabe à recevoir des hommes d’État israéliens, comme Yitzhak Rabin et Shimon Peres.

 

En 1999, Mohamed VI remplace son père. Il continue sa politique.

 

Avec la deuxième Intifada, le processus de normalisation diplomatique entre Rabat et Jérusalem est gelé, ce qui provoque des tensions dans le pays.

 

Robert Assaraf, de Radio Shalom, commente :

 

«La série d’attentats en 2003 a secoué la communauté juive marocaine. Attribués à Al-Qaïda, ils ont visé des symboles, comme le cimetière de Bab Jdid et l’Alliance juive de Casablanca. Cela ne m’a pas empêché d’y retourner. Le Maroc, c’est le pays de mes racines et de mes aïeux. J’ai toujours été en contact avec les hauts dignitaires du Maroc, comme Hassan II. Lui seul a compris que la paix entre Juifs et musulmans devait passer par la paix avec Israël. » (...)

 

 

 

 

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 17:09

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« Le spectacle des hasards » : Une expo photo à tendance très israélienne !

 

Au détour d’une visite telavivienne, l’un de nos rédacteurs s’est penché sur un artiste photographe Franco – Israélien Noam Chojnowski.

 

Vivant à Jérusalem depuis plusieurs années, Noam puise son inspiration dans la nature, la famille, les enfants, les religions et son instinct lui permet aussi de photographier des situations inattendus.

 

Ses photos ont toutes un coté théâtrale, grandiose et féerique recherché notamment dans la banalité du quotidien.

 

Il questionne le monde moderne, et tente par la même occasion de s’identifier.

 

Dans son empreinte artistique, on y reconnaît certes des influences françaises mais les photos de Noam se dirigent tout de même vers un style très israélien.

 

Selon Chana Corinne Devor, Critique d’art, quelques une de ses photos pourraient être classées comme surréaliste.

 

« Du surréalisme, nous allons à une tendance plus israélienne de la photographie avec un léger besoin de créativité, un peu décalée, mise en scène … Un robot sur un trampoline ou encore deux personnes en maillot de bain en face l’une de l’autre dans une piscine municipale sont le meilleur exemple de cette tendance israélienne. »

 jaguardeadsea.jpg

 

En effet, Noam met en scène la vie à travers ses œuvres et chacune de ses photos sont chargés d’éléments clés associés les uns aux autre de manière spontanée ou pas, pour finalement raconter une histoire et permettre au public d’en être l’ultime spectateur.

 

« Le spectacle des hasards » la première expo-photo de Noam Chojnowski propose un choix précis de 18 photos, soigneusement rassembler par ce jeune talent Israélien à l’avenir prometteur.

 

Une exposition accueillit par le Pop-up TLV, en plein cœur de Neve Tsedek, un endroit coloré, ethnique, chargé de merveilles et qui s’associe parfaitement à l’univers de Noam.

 

Du 19 au 27 Juin – Pop-up TLV, 1 Lilienblum st. Tel Aviv Opening Cocktail : 19 Juin à 19h30

 

 

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cool israel

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