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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 13:18

NazarethTech.jpg

 

 

A Nazareth, ville arabe du nord d’Israël, que l'on soit arabe ou juif, ensemble, ils ont associé leurs forces pour donner vie à un projet tout à fait unique, NazareTECH, le premier accélérateur technologique  pour écosystème d’innovation .

 

Durant 5 mois, les entrepreneurs sélectionnés bénéficient d’une formation complète incluant le mentoring d’entrepreneurs à succès qui leur enseignent les clefs de la création de startups, la présentation de leur projet à des investisseurs et leurs donnent accès aux réseaux nécessaires faisant souvent défaut aux entrepreneurs arabes israéliens.

 

Pour la première fois, une délégation de toutes les startups participant au programme, qui dessinent sans aucun doute le futur technologique du monde arabe, est attendue en France.

 

Parmi les organisateurs de cette délégation unique figurent :

 

Muriel Touaty, directrice générale de l’association Technion France ; la Ville de Strasbourg représentée par Nawel Rafik-Elmrini, adjointe au Maire et Nicolas Pellerin, chef du service Enseignement supérieur, recherche et innovation de la ville ; l’entrepreneur et business angel Jeremie Berrebi, co-fondateur avec Xavier Niel de la holding d’investissement high-tech Kima Venturesle réseau social professionnel Viadeo l’Association “Parrainer la croissance“, représentée par son Président Denis Jacquet ; l’Université Joseph Fourier de Grenoble représentée par Sophie Bensmaine-Coeffier, Directrice de cabinet du Président Patrick Lévy ; le portail internet à destination des femmes, Auféminin et sa Présidente Marie-Laure Sauty de Chalon et last but not least, l’Expert en communication, marketing et affaires publiques, Karim Stambouli, fondateur de Sparkle Capital.

 

 L’arrivée de la délégation en France a été rendue possible par l’Ambassade d’Israël sous la direction du Directeur des relations publiques, Elad Ratson.

 

 

Au programme


PH8-NazareTECH

 

 

 

LeWeb-Viadeo-Naz

 

 

 

UJF-NazareTECH

 

 

aufeminin-NazareTECH

 

b thumbsdown 20

 

Rendez vous rapidement 

 en cliquant sur formulaire 
 
 ou celui tout en bas de la page

 

 

Les 7 startups et leurs créateurs en quelques mots

 


Top-Group-LiveTopTop Group Solution Source, créée en 2010 à Nazareth et spécialisée dans le développement d’applications Web, a mis au point la plateforme sociale livetop.net. Visant à améliorer le système éducatif, le logiciel propose un suivi plus régulier et une aide davantage personnalisée aux élèves en écoles et établissements d’enseignement supérieur. Déjà disponible en 22 langues et utilisé par 35 000 personnes, livetop.net est sur la bonne voie pour intégrer le marché mondial.

Aux commandes de Top Group Solution Source, Firas Jabbour affiche une solide expérience dans les TIC, les systèmes éducatifs, le leadership et le développement des entreprises.

 

 

Optima-Design-Automation-NaztechOptima Design Automation a élaboré un logiciel permettant de réduire fortement la quantité de silicium nécessaire pour protéger les puces des rayonnements alpha du soleil. Car le contact des puces avec les particules alpha, émises par des noyaux radioactifs provenant du soleil, peut provoquer des dysfonctionnements importants. Le logiciel est révolutionnaire ; il favorise l’identification précise de la surface affectée de la puce, offrant ainsi au concepteur l’opportunité de se focaliser sur la partie sensible.

C’est Jamil Mazzawi qui est à la tête de ce projet. Ce diplômé du Technion, titulaire d’un MBA de l’Université d’Etat de San José, cumule plus de 20 ans d’expérience dans l’ingénierie informatique, aux Etats-Unis comme en Israël.

 

 

yafita.comYafita     Internet Solutions, créée en 2012, veut pallier au constat d’un contenu en arabe trop rare, difficile à trouver et manquant de structure. Elle a donc mis au point un site web et une application du nom de Yafita (« bannière » en arabe). Ils  proposent un service de curation de contenu, autrement dit de sélection, d’édition et de partage des contenus les plus pertinents du Web, selon une requête ou un sujet donné, et tout cela en arabe. Yafita, qui figure actuellement parmi les 500 meilleurs sites en arabe dans le monde et attire 1.5 millions d’utilisateurs par mois, ambitionne de devenir le « Buzzfeed » de l’internet arabe.

Son créateur et PDG Bader Mansour détient un B.Sc en informatique et un MBA du Technion. Cet entrepreneur a travaillé comme analyste informatique et consultant pour différentes entreprises en Israël, pour la Silicon Valley ainsi qu’à Boston, et a fondé la société de logiciels NAZDAQ.

 

 

 

 

Beam-RidersBeam Riders propose d’aider les enfants à développer leurs compétences en termes de créativité, d’innovation, d’esprit d’entreprise et de leadership. Créée il y a un an, cette startup possède des bureaux dans différents pays du Moyen-Orient et produit des applications mobiles et des jeux pour les enfants de la région MENA. Elle sortira prochainement Let’s Learn With Sinbad, une plateforme d’apprentissage offrant des applications interactives, des jeux et des histoires pour les enfants de 6 à 12 ans. Le programme sera lancé sur iOS (iPhone et iPad) en version anglaise et arabe, puis sur Android.

 

Jafar Sabbah, fondateur et PDG de Beam Riders, est un passionné de technologie sociale. Détenteur d’un MBA de la Cranfield School of Management (Royaume-Uni), il a obtenu une bourse du British Council. Doté également d’un diplôme en droit et riche de plus de 20 ans d’expérience entrepreneuriale, managériale et juridique, il a déjà lancé plusieurs applications à succès dans l’App Store d’Apple, sur le thème du leadership.

 



FostuqAhlannet lancera bientôt Fostuq, le premier réseau social conçu par des arabes pour des arabes. Outre cette spécificité, Fostuq compte se démarquer des réseaux sociaux existants (tels que Facebook), qui, selon ses créateurs, sont de plus en plus limités. La startup ambitionne de faire de Fostuq un réseau reliant les gens selon leurs intérêts communs. Son  contenu sera filtré et adapté à vos goûts. La version beta de Fostuq sera disponible dans le courant du mois de décembre 2014.

 

Co-fondateur de Ahlannet Ltd, le graphiste Nizar Butto a étudié au Wizo College à Haïfa. Il se spécialise dans le marketing, la publicité, la gestion d’entreprise et l’auto-développement.

 

 

 

Mobile-Emergency-Communication-MECMEC (Mobile Emergency Communication) met à disposition des patients une plateforme générique qui leur fournit un service médical personnalisé accessible sur leur téléphone mobile. Votre smartphone devient ainsi un intergiciel capable de surveiller votre dispositif médical, de partager des informations avec vous via différentes applications ou dispositifs électroniques, et de stocker des données médicales importantes dans le Cloud, pouvant être transmises à votre médecin ou assurance. La plateforme comprend également un système en ligne d’alerte à un centre médical, à partir du positionnement, mais aussi un service de premiers secours.

C’est Faris Jahshan qui a donné naissance à MEC. Diplômé du Technion en cartographie et géoinformation, il a plus de 9 ans d’expérience professionnelle en R&D, technologie de l’information, géomatique et gestion de projet.

 

 

 

MobilityInsightMobility Insight propose d’aider les mairies à optimiser la mobilité urbaine, en temps réel et à long terme, en leur fournissant des informations très précises sur tous les modes de transports empruntés à l’échelle d’une ville. La start-up compte déjà plusieurs projets à l’international dont le système USMART (en. Personalised Smart Travel Services on Urban Environments) : un projet bilatéral entre la Grèce et Israël pour une meilleure gestion des transports dans un contexte d’installation de stade. MobilityInsight peut fournir la base de données et le système d’analyse de mobilité urbaine les plus fournis et performants du monde.

Salim Nimre dirige actuellement la société, l’équipe, et le développement des produits MobilityInsight. Il détient un B.Sc et M.Sc en génie géoinformation du Technion. A son actif,  20 années d’expérience dans le développement de logiciels en tous genres.

 

 

 

Intéressés ? Vous pouvez tout à fait vous joindre la délégation à l’un des événements précédemment mentionnés.

 

Il vous suffit de remplir le formulaire sur le site de Siliconwadi et vos coordonnées seront transférées aux organisateurs…

 

Il vous sera demandé votre nom, prénom, le nom de votre société, la position dans la société, votre email, numéro de portable ainsi que les souhaits pour rencontrer les Startups NazareTECH à







et enfin 


Rendez vous rapidement sur le lien
 en cliquant ci dessous
pour y trouver le formulaire fleche-bas 
siliconwadi
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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 21:12

AFIBNInde.gif143 06 01 04 2 DRAPEAUjapon456ge

 

Israël est le plus grand fournisseur de technologie et d’équipements militaires de la Chine, après la Russie.

 

chine-israel.pngLa Chine est également le troisième plus grand partenaire commercial d’Israël, avec un volume commercial annuel de 10 milliards de dollars.

 

La Chine bénéficie de l’expertise d’Israël dans les domaines de la technologie militaire, de l’énergie solaire, de l’irrigation et de la désalinisation de l’eau de mer.

 

relation-chine-israel.jpgEn 2013, la Chine a remporté un appel d’offres de deux milliards de dollars pour la construction du chemin de fer stratégique « Med-Red », reliant le port d’Ashdod à Eilat.

 

Un centre de recherche conjoint de 300 millions de dollars a également été établi entre l’université de Tel-Aviv et celle de Tsinghua.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

israel-inde.jpgIsraël a aussi approfondi ses liens stratégiques avec l’Inde. Les deux pays appartenaient à des camps opposés pendant la guerre froide, l’Inde s’étant alignée sur l’Union soviétique.

 

La rivalité indo-pakistanaise et la propagation du terrorisme islamique poussèrent l’Inde à se tourner vers Israël pour son expertise militaire et technologique.

 

Aujourd’hui, l’Inde est le plus grand marché militaire d’Israël — représentant près de la moitié du total des exportations militaires — et le deuxième plus grand partenaire commercial asiatique, après la Chine.

 

Le gouvernement indien vient de décider d’acheter du matériel militaire et des technologies à Israël pour une valeur de 13,1 milliards de dollars, rejetant une offre concurrente américaine.

 

relation-israel-japon.jpgAvec sa stagnation économique chronique, le Japon comprend maintenant que sa croissance dépend moins du pétrole arabe que des technologies israéliennes.

 

Le Japon achète massivement des technologies israéliennes pour la cyber-sécurité, les applications mobiles et la robotique.

 

 

 

 

 

 

Albert Soued,

pour linkTel a vivre

 


 

Source :

 


israelvalley


ccfi

 

 

 

 


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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 20:45

EDF-Solaire-Israel

 

Vu d’Israël, l’annonce de la nomination du nouveau Président de EDF est considérée comme une excellente nouvelle.

 

Le Groupe EDF est impliqué depuis des années en Israël (investissements massifs) et il n’y a aucune raison pour que cela cesse.

 

Des entreprise françaises travaillent pour EDF en Israël (Les panneaux solaires sont cependant fabriqués en France et du matériel vient d’Europe).

 

Jean-Bernard Lévy n’a jamais marqué la moindre hostilité envers l’Etat hébreu, bien au contraire.

 

Le Figaro (Copyrihts) : "Henri Proglio remplacé par le PDG de Thales Jean-Bernard Lévy. Henri Proglio ne sera pas reconduit comme PDG du géant français de l’électricité EDF, où il sera remplacé dans cette fonction par l’actuel dirigeant de Thales et ancien patron de Vivendi Jean-Bernard Lévy, selon une source proche du dossier. “Henri Proglio a été informé ce matin par Macron (le ministre de l’Economie, ndlr) qu’il ne serait pas reconduit”, a indiqué cette source à l’AFP. “Macron lui a annoncé qu’il serait remplacé par Jean-Bernard Lévy”, a-t-elle ajouté".

 

ISRAELVALLEY PLUS DANS NOS ARCHIVES 2014.

EDF Energies Nouvelles a inauguré en avril dernier cinq centrales solaires dans le désert du Néguev. IsraelValley a rencontré Ayalon Vaniche, le Directeur général de cette filiale d’EDF pour en savoir plus sur l’entreprise et la situation des énergies renouvelables en Israël.

 

Question :

EDF Energies Nouvelles (EDF EN) a déjà des activités dans une vingtaine de pays. Pourquoi l’entreprise a-t-elle choisi de s’installer en Israël ?

 

Ayalon Vaniche :

Les pays sont analysés en fonction de leur potentiel, notamment dans la durée. En Israël, le potentiel solaire est évident. L’éolien, qui, à ce jour, est la principale activité d’EDF EN est cependant moins accessible.

En 2009, le gouvernement israélien a décidé de développer l’usage des énergies nouvelles, à l’image de ce qui avait été lancé au début des années 2000 dans les pays de l’OCDE. Le pays a un certain retard par rapport au développement des énergies dites « propres » en Europe et aux accords de Kyoto. Une avance existe cependant par rapport aux pays asiatiques qui démarrent leurs investissements dans ces énergies.

Le gouvernement israélien a donc proposé des aides pour encourager les énergies renouvelables et EDF EN a créé sa filiale en 2011.

EDF EN est un groupe très développé. Ainsi, même si EDF EN Israël construit près de 40% de la puissance installée dans le pays en termes d’énergies renouvelables, son parc actuel d’onze centrales solaires ne représenteront en 2016 qu’à peu près 1% des installations d’EDF EN dans le monde. Néanmoins, les activités de la société en Israël suscitent beaucoup d’enthousiasme.

 

Question : Quels sont les atouts d’Israël ?

 

Ayalon Vaniche : Israël est tout d’abord un pays organisé, avec une réglementation et un système financier ne présentant pas de risque particulier. Israël a un potentiel évident en matière de radiations, le soleil y est fort, sans beaucoup de nuages.

La demande en électricité croît et n’est pas satisfaite. En effet, le pays arrive parfois à saturation des moyens de production, surtout en été, à midi, lorsque la climatisation tourne à plein régime. Il arrive parfois que l’électricité soit coupée dans certaines régions pour préserver les hôpitaux, l’armée et les secteurs stratégiques.

Le pays a donc besoin de centrales supplémentaires, qu’elles soient conventionnelles ou renouvelables. Jusqu’en 2012, plus de 99% de sa production électrique provenait du charbon, du pétrole et du gaz. Ni production hydraulique. Ni nucléaire. Seulement des énergies polluantes.

Ce sont également pour des raisons de statut international qu’Israël s’est fixé comme objectif d’avoir une production électrique provenant à 10% d’énergies renouvelables. Israël ne peut pas compter sur les pays voisins pour son approvisionnement en combustibles fossiles. L’importation, depuis l’Afrique du Sud, le Mexique, etc, coûte très cher, et est extrêmement polluante. Par souci d’indépendance, Israël doit développer une production électrique à base d’énergies renouvelables. La découverte des gisements de gaz offshore va évidemment venir soulager le portefeuille israélien et renforcer l’indépendance du pays.

 

Question : Comment un groupe de la taille d’EDF s’adapte-il aux spécificités de la culture entrepreneuriale israélienne? EDF EN Israël, est-ce l’exportation d’un modèle à la française ?

 

Ayalon Vaniche : EDF EN Israël a beau avoir un directeur général français, elle n’en reste pas moins une entreprise israélienne. La langue de travail est l’hébreu et les sous-traitants sont locaux. Peu de gens sont en contact avec le siège en France.

Les panneaux solaires sont cependant fabriqués en France et du matériel vient d’Europe. La manière de travailler en Israël est différente. Mais nous ne sommes pas désorientés. Il est agréable de travailler dans une ambiance plus détendue qu’en France. Nous gardons bien sûr les valeurs du groupe français duquel nous sommes issus : nos standards d’hygiène et de sécurité de travail sont ainsi au-dessus de la réglementation israélienne. Les exigences du groupe sont plus rigoureuses que celles que nos concurrents appliquent. Notre façon de travailler est plus stricte mais nos interlocuteurs la respectent. Notre développement n’en a pas été freiné.

 

Question : Etes-vous en relation étroite avec les pouvoirs publics israéliens ?

 

Ayalon Vaniche : EDF EN Israël est en constant contact avec l’Autorité de régulation de l’électricité, qui est une autorité indépendante du Ministère de l’Energie. Les terrains sur lesquels sont installées les centrales solaires font en moyenne 160.000 m2. Ils appartiennent généralement à des kibboutz qui les « sous-louent » à l’entreprise. Ce sont ainsi plus de deux millions de m2 de terrain (représentant onze centrales solaires) qui sont occupés par les centrales EDF EN dans le désert israélien, ce qui nous met en contact permanent avec les collectivités locales.

 

Question : EDF EN Israël a-t-elle un département de recherche-développement ?

 

Ayalon Vaniche : EDF EN Israël ne fait pas de recherche-développement. Pour les centrales que l’entreprise installe, nous avons besoin de panneaux solaires industriels, fiables, qui ont fait leurs preuves. En effet, pour citer quelques chiffres, les centrales installées par EDF EN réunissent plus de 650.000 panneaux de 1.6 M2 chacun. Ce sont donc de grandes quantités que nous utilisons et nous devons être certains de leur efficacité dans la durée, sur 20 ans de production.

Nous suivons cependant les travaux des start-ups et réservons des espaces à des essais en matière de nouvelles technologies solaires.

 

Question : La population israélienne est-elle sensible aux enjeux énergétiques ? Adopte-elle des mesures de réduction de sa consommation électrique ?

 

Ayalon Vaniche : La population est avant tout consciente des efforts à faire en matière de consommation d’eau. Les enfants apprennent très tôt l’importance de préserver les ressources hydriques.

 

Question : La réglementation est-elle favorable à l’usage de l’énergie solaire ?

 

Ayalon Vaniche: 95% de la production d’eau chaude en Israël se fait via des panneaux solaires installés sur les toits des maisons. Le pays en est entièrement équipé depuis les années 60. Ce système est obligatoire et fonctionne toute l’année.

En ce qui concerne la production électrique des foyers, elle est encore très réduite. Il y a quelques années, le gouvernement incitait les foyers à revendre les excédents d’électricité qu’ils auraient pu produire chez eux (sur leurs toits).

Cependant, il n’existe plus d’aide aujourd’hui. Le développement de l’énergie solaire se fait désormais par des centrales photovoltaïques industrielles comme les nôtres.

En été, au moment des informations, la radio publique donne le pourcentage d’utilisation du réseau électrique, et prévient la population des possibilités de coupure de courant (prévisions faites notamment en fonction de la température).

Il existe même une application sur smartphone qui montre les mégawatts disponibles à l’échelle nationale, l’électricité utilisée et la quantité en réserve.
De plus, les factures d’électricité des foyers israéliens sont précises et détaillées grâce à des graphiques. Les particuliers voient leur consommation mois par mois. Certains dispositifs financiers les incitent à réduire leur consommation d’énergie.

Une population sensibilisée aux enjeux énergétiques est bien sûr un élément important mais les collectivités locales et les pouvoirs publics sont la priorité car ce sont les preneurs de décision.

Tout le monde comprend que les énergies renouvelables sont un sujet d’avenir, qu’on touche à un changement dans la gestion de l’environnement. D’ici quelques années, les habitudes de consommation auront changé.

 

 

 

 

Amos Rosh,

israelvalley

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 16:48

ESC-Troyes.jpg

 

Vendredi 5 Septembre 2014, Muriel Touaty, Directrice Générale de l’association Technion France, a visité la Technopole de l’Aube.

 

Des représentants de l’ESC Troyes et de la Technopole de l’Aube s’étaient déjà rendus en Israël l’année dernière pour visiter le Technion. A l’époque, le but de ce voyage était triple :

  • Créer des échanges d’étudiants entre le Technion et l’ESC Troyes.
  • Explorer les thématiques d’expertises complémentaires notamment dans le design industriel avec l’école supérieure de design de Troyes.
  • Refléchir sur des convergences entre des start-ups du technion et de l’Aube afin de les faire travailler ensemble et de les implanter dans les écosystèmes respectifs.

La semaine dernière, la représentante française du Technion était à Troyes, pour discuter avec plusieurs interlocuteurs dont Francis Bécard, Directeur Général de la Technopole de l’Aube et du groupe ESC Troyes, d’un futur partenariat avec le Technion.

 

Le Technion compte 18 facultés, plusieurs prix Nobel parmi ses enseignants, et forme la majorité des ingénieurs israéliens.

 

Cette visite dans l’Aube a notamment permis de constater l’excellente complémentarité entre des start-ups locales et israéliennes ; par exemple entre LDR Medical, start-up de la Technopole de l’Aube et Mazor Surgical Technologiesstart-up du Technion.

 

LDR Medical propose des dispositifs  de pointe neurochirurgicaux et orthopédiques.

 

Créée dans l’Aube en 2000, elle est implantée dans de nombreux pays et dispose de sièges sociaux en France et aux Etats-Unis. 

 

La start-up israélienne Mazor Surgical Technologies spécialisée dans la chirurgie de la colonne vertébrale a développé un robot qui assiste le chirurgien lors d’interventions très sensibles, son invention a été utilisée des milliers de fois jusqu’à présent.

 

 

 

 

siliconwadi

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 21:37

France Israël Basse Normandie (27)

 

Israël "dispose de la culture de l'éducation et du "culot" nécessaire pour innover (groupe Cleantech)


Une nouvelle enquête sur l'innovation dans le domaine de la technologie propre classe Israël en première position.

 

Réalisé par le groupe Cleantech et le World Wildlife Fund, ce classement a été publié fin juin.

 

Le rapport classe "les pays où les sociétés au sein desquels les technologies propres ont le plus de chances d'émerger dans les 10 prochaines années" et explique pourquoi.

 

Selon les conclusions, Israël "dispose de la culture de l'éducation et du "culot" nécessaire pour innover.

 

Par ailleurs, l’instinct de survie du pays permet de prendre en compte les ressources limitées contraintes par la géographie".

 

Israël a également des "éléments de preuve d’innovations commercialisées", note le rapport.

 

Cependant, un chef de file de l'Association israélienne du Commerce et de l'Industrie des Technologies a déclaré au quotidien israélien Haaretz que le gouvernement d'Israël n'est pas favorable à l'extension des technologies propres.

 

"Les ministères en Israël n'ont pas recueilli le soutien de l'Etat pour le développement de la technologie", a-t-il dit.

 

Les États-Unis et la Finlande arrivent respectivement en deuxième et troisième position du classement.

 

 

 

 

i24

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:31
technion-muriel-touaty.JPG
Avec l'aimable autorisation de Muriel Touaty,
Présidente Technion France
atf technion
La mission annuelle du Technion France en Israël qui s’est déroulée du 30 mai au 2 Juin 2014 autour du thème des Big Data, la capture, le stockage, le partage, de l'analyse et la visualisation des données ainsi que la 3D dans des domaines pluridisciplinaires tels que la Santé, les Energies, l’Eau, les TIC, s’est révélée être un succès.

Les 50 participants de France, de Monaco et de Belgique venus en Israël – certains pour la première fois - ont eu la chance de découvrir une partie du pays, et surtout sa prestigieuse université : le Technion, Israel Institute of Technology implantée à Haïfa.

Tous ont eu la chance d’assister à des conférences d’exceptions, tenues par les plus grands chercheurs et professeurs du Technion, dans des domaines variés.  Quelques uns, ont même pu commencer à discuter concrètement de projets de coopérations bilatérales entre les deux pays, des collaborations de types industrielles, start-up, académiques ou institutionnelle.

En passant de la Faculté de Médecine,  aux  différents laboratoires de génie électrique ou d’informatique pour ne citer qu’eux, les participants - issus de domaines variés et d’entreprises de renoms, mais aussi de la presse et la télévision - ont pu découvrir de manière plus intime les laboratoires et personnes qui travaillent jour et nuit sur des projets qui construiront le monde de demain.

Dimanche, après un déjeuner en compagnie de certains membres du Technion tels que Mr. Alex Gordon, Bureau de liaison de la Communauté Européenne, et le Professeur Avigdor Gal, de la Faculté Industrielle et Management, les participants ont été divisés en quatre selon les préférences de chacun : Applications, Machine Learning, Technology, et Technology Transfert.

Pour ceux qui avaient fait le choix de s’axer autour du « Technology Transfert », Mr. Benny Soffer, Directeur du T3, le Technion Technology Transfert, a aiguisé leur curiosité au cours d’une intervention sur le processus de commercialisation de la recherche.

Après une intervention, le lundi, du Professeur Shai Shen Orr, de la Ruth and Bruce Rappaport Faculté de Médecine, la délégation a été séparée en plusieurs groupes pour visiter les laboratoires : d’électrophysiologie Cardiaque et de Médecine Régénérative, de la Mémoire Spatiale, de Recherche des Parasites émergents, et de Recherche contre le cancer, escortés par des étudiants du Technion de nationalité Française et Belge.

Ils ont aussi eu la chance de parcourir la ville de Jérusalem, berceau des civilisations, dès leur arrivée le vendredi, et de dîner lors d’un dîner de Gala organisé au Dan Carmel Hôtel en présence des plus grandes personnalités du Technion dont le Professeur Peretz Lavie, Président du Technion, et les Professeurs Boaz Golany et Oded Shmueli, respectivement Vice Président des Relations Extérieur et du Développement, et Vice Président Exécutif à la Recherche, mais aussi des membres de l’Ambassade de France en Israël ainsi que des membres des plus grandes entreprises multinationales en Israël comme le Dr. Yoelle Maarek (Yahoo), Mr. Alain Azagury (IBM), ou encore Mr. Yossi Mattias (Google), et d’autres encore.

Cette mission s’est terminée par la visite des locaux de Yahoo et Microsoft, deux entreprises implantées dans la pépinière d’entreprise MATAM à Haïfa.

Une mission extrêmement stratégique qui conclut d’ores et déjà de nouveaux accords entre les entreprises, start-up ou écoles et universités françaises avec le Technion, et qui ouvre la porte au colloque annuel du Technion France du 15 décembre 2014 « Making Sense of Big Data » qui se tiendra à Paris, thématisé autour des Big Data sous le Haut Patronage du Chef de l’Etat.


 
Muriel Touaty
Directrice Générale
Technion France
 
 atf technion
technion-2014.JPG
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 17:05

minatec.jpg

 

La coopération scientifique entre la France et Israël devient un des sujets importants dans les relations franco-israéliennes.

 

Cette priorité a été plus que confirmée par la visite en Israël du président François Hollande en novembre dernier.

 

L’excellence scientifique de la France et d’Israël est internationalement reconnue.

 

La France est le 3ème partenaire scientifique d’Israël, au coude à coude avec le Royaume-Uni et l’Italie, derrière les USA, en première position, et l’Allemagne en seconde position.

 

Dans le cadre de cette coopération scientifique, 14 personnalités universitaires et des scientifiques israéliennes ont été conviées à participer à un voyage scientifique unique à Grenoble.

 

Du 9 au 12 juin 2014, ils visiteront les installations du campus de Minatec, se rapprocheront des équipes de l’Université Joseph Fourier et découvriront plusieurs initiatives innovantes de la région Rhône-Alpes.

 

L’objectif premier de cette visite est d’améliorer la notoriété des pôles d’excellence scientifiques français, souvent méconnus du public israélien.

 

Le campus d’innovation Minatec, semblable dans sa structure alliant recherche, enseignement et industrie, à une université israélienne, apparaît comme le meilleur ambassadeur pour séduire un public scientifique et étudiant israélien en quête d’expériences internationales.

 

La délégation israélienne, composée de représentants d’universités Bar Ilan, Ben Gourion, le TechnionUniversité hébraïque de Jérusalem, de scientifiques, de responsables de programme de collaboration et de journalistes, visitera les laboratoires les plus innovants de Minatec autour des thématiques Santé, Energie et Microélectronique.

 

L’ensemble de ces thématiques seront également abordées sous l’angle industriel par la visite de start-up dans le domaine des nouvelles énergies et grâce à la rencontre avec une quinzaine de chefs d’entreprise de la région Rhône-Alpes.

 

La présence attendue d’acteurs majeurs de la région, comme Air Liquide, Schneider Electric, Tennerdis ou encore Mineralogic, apportera au voyage le volet économique et innovant nécessaire pour valoriser la France comme terre d’innovation technologique et d’investissement en vue de développer les relations scientifiques et économiques avec Israël.

 

Pour finir, la délégation rencontrera la présidence de l’Université Joseph Fourier pour envisager le développement de partenariats scientifiques et d’échanges d’étudiants entre les deux pays.

 

Un accord bilatéral existe déjà entre l’université française et le Technion (Haïfa), mais la présence de représentants de toutes les universités israéliennes permettra, sans nul doute, de stimuler de nouveaux contacts.

 

 

siliconwadi

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 15:59

Prix-de-linnovation.jpg

Le Prix 2014 du Premier Ministre pour l’Initiative et l’Innovation vient d’être décerné lors d’une cérémonie à l’Université de Tel-Aviv.

 

L’événement s’est déroulé en présence du Premier Ministre, Benjamin Netanyahou, du Prof. Joseph Klafter, Président de l’Université de Tel-Aviv, du Dr. Avi Hasson, Scientifique en chef du ministère de l’Economie, ainsi que de nombreux invités du monde entier venus assister au Salon International de l’Innovation de Tel-Aviv MIXiii.

 

Le premier prix a été décerné à Dafna Lifshitz, PDG de l’association à but non lucratif Appelseeds Academy, dont le but est de développer l’acquisition de compétences technologiques chez les populations défavorisées de la société israélienne, habitants de la périphérie, Bédouins, Druzes et femmes du secteur ultra-orthodoxe, afin de favoriser leur intégration sociale.

 

L’association s’est vu attribuer un prix d’un montant de 23 000 dollars. “Nous essayons d’aider à combler les écarts sociaux” a dit Dafna Lifshitz “Par le biais d’outils technologiques et du développement des aptitudes de vie, nous tentons d’apporter une égalité des chances aux communautés socialement défavorisées en Israël”.

 

Quatre “Mentions honorables” ont été également décernées. Les lauréats recevront chacun un prix d’une valeur de 8 660dollars. Une des quatre mentions a été accordée à Ayala Tal-El, la fondatrice d’Israel AV, association à but non-lucratif dont le travail permet à des enfants malentendants de s’intégrer dans le système scolaire courant à l’aide de thérapies et de technologies innovantes.

 

Les trois autres ont été remises à des entreprises commerciales. La société Top-It-Up, fondée par Zeev Birger, a été primée pour le développement de dispositifs modulaires flottants servant à recouvrir les réservoirs d’eau, afin de minimiser l’évaporation et d’améliorer la qualité de l’eau.

 

Amihai Miron, CEO d’User1st a également reçu un prix pour la mise au point de versions de sites Internet permettant un accès automatique aux utilisateurs possédant certains handicaps.

 

Enfin, la société Metabolic Robots de Ziv Dubinsky a été récompensée pour son invention d’un système automatisé d’alimentation des volailles qui améliore à la fois l’efficacité, la rentabilité et la qualité de vie des animaux.

 

Benjamin Netanyahou, a remercié les gagnants :

 

”Vous fournissez les solutions innovantes aux problèmes d’Israël. L’avenir appartient à ceux qui innovent” leur a-t-il déclaré, ajoutant que “L’innovation se développe en Israël à une vitesse folle. Des centres comme l’Université de Tel-Aviv qui concentrent une telle énergie intellectuelle, l’alimentent; notre situation sécuritaire l’exige; notre environnement économique et la liberté du marché l’encourage …Tous ces facteurs conjugués créés un environnement propices à l’innovation”.


Le Prix a été fondé en 2010 pour récompenser les acteurs économiques ou les organisations ayant particulièrement contribué au développement économique et social du pays grâce à leur inventivité et leur esprit d’initiative.

 

Il a pour objectif d’encourager la pensée innovante, l’imagination et la créativité, dans le but de faire évoluer la société, l’environnement, les sciences et la technologie.

 

Le comité de sélection du Prix pour l’année 2014 était présidé par le Prof. Eugène Kandel, chef du Conseil économique national, et comprenait en outre Tami Hauspeter, conseillère du Premier Ministre, le Dr Giora Yaron, président du comité directeur de l’UTA et de Ramot, la société de transfert de technologies de l’Université, Maxine Fassberg, directrice générale d’Intel Israël, le Prof Daphna Schwartz de l’Université Ben Gourrion, le Dr. Harry Yuklea du Technion et Saul Singer, co-auteur de l’ouvrage La nation start-up.

 

siliconwadi

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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 13:54

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Le 20 mars 2014, nous faisions découvrir à nos lecteurs les technologies révolutionnaires de StoreDot et expliquions notamment que la société israélienne préparait une batterie de smartphone ayant une capacité de charge extrêmement rapide.

 

Quelques jours plus tard, le 7 avril 2014, StoreDot présentait officiellement à Tel-Aviv sa batterie rechargeable en 30 secondes.

 

La rupture technologique avec les solutions proposées actuellement est si importante que la presse du monde entier se fit l’écho de cette révolution imminente.

 

L’article suivant apporte un éclairage nouveau sur les travaux de StoreDot et explique comment les “nanodots” vont transformer notre quotidien bien au delà du temps de charge batteries.

 

StoreDot a dévoilé cette semaine un prototype révolutionnaire de chargeur permettant  de recharger un smartphone à 100 pour cent en 30 secondes seulement, lors de la conférence annuelle du Centre de R&D de Microsoft en Israël.

 

Le modèle a été développé pour le Samsung Galaxy S4, mais la société a annoncé son intention de créer des chargeurs pour d’autres marques de smartphones également. La commercialisation du chargeur est prévue pour la fin 2016.

 

Née dans le laboratoire du département de nanotechnologie de l’Université de Tel-Aviv, StoreDot a développé une technologie révolutionnaire, fondée sur la découverte d’une nouvelle génération d’aimants de taille nanoscopique (“nanodots”), constitués de molécules d’acides aminées bio-organiques (peptides) cristallisées synthétiquement.

 

“En raison de leur taille” explique le Dr Doron Myersdorf, fondateur et CEO de StoreDot, “ces cristaux peuvent s’infiltrer entre les atomes de carbone des électrodes, créant une nouvelle génération de batteries jusqu’à 100 fois plus performante que la précédente”.

 

Les nanodots de StoreDot possèdent des propriétés intrinsèques uniques, notamment  leur flexibilité et une fluorescence visible qui affiche les couleurs rouge, vert et bleu.

 

Outre les smartphones, ils ont le potentiel d’améliorer les performances et l’espérance de vie d’autres appareils d’usage quotidien, comme les télévisions et les dispositifs de stockage d’énergie et de mémoire.

 

De plus, contrairement aux technologies concurrentes qui utilisent des Nanodots en métal ou à base d’arsenic et sont, par conséquent, toxiques,les nanodots de StoreDot respectent l’environnement tout en ayant l’avantage d’être relativement peu coûteux car pouvant être fabriqués à partir d’une large gamme de matières premières bio-organiques faciles à se procurer : le Dr Myersdorf parle de “nanotechnologie innovante inspirée par la nature”.

 

Enfin, leur bio-compabilité les rend utilisables en nanomédecine notamment pour l’administration de médicaments sous forme de nano-particules.

 

La Start-up, qui a emménagé il y a moins d’un an dans ses nouveaux locaux à Ramat-Gan, a réussi à lever plus de 6 millions de dollars lors de son premier tour de financement.

 

Parmi les investisseurs qui ont misé sur cette technologie innovante: Stef Wertheimer et Youval Rabin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

siliconwadi

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 06:14

Politique-Fiscale-Israel-.jpg

 

 

Pas un jour ne se passe sans qu’au moins un groupe multinational ne décide de déplacer d’un pays à un autre une fois son siège social, une autre fois son usine, encore une autre fois son centre de Recherche & Développement.

 

La compétition fiscale féroce à laquelle se livrent les principaux pays de la planète amène les entreprises à régulièrement réévaluer la pertinence financière et stratégique de leur implantation dans un pays ou dans un autre.

 

Pas une semaine ne se passe d’ailleurs sans un article de journal ou un reportage télé sur ce phénomène, les paradis fiscaux, leur remise en cause mais aussi leur résilience face aux évolutions réglementaires.

 

La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement relevait d’ailleurs en janvier dernier que l’augmentation des investissements directs étrangers au sein de l’Union Européenne était largement le fait de flux se dirigeant vers quatre petites économies européennes – la Belgique, l’Irlande, les Pays-Bas et le Luxembourg – qui offrent un environnement fiscal accueillant aux investissements.

 

C’est dans ce contexte, et pour y voir plus clair sur les avantages comparatifs de chaque pays, que le cabinet de comptabilité et d’audit Baker Tilly Israel a comparé la politique fiscale d’Israël avec celle d’une dizaine de pays potentiels compétiteurs fiscaux tels que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, la France, l’Allemagne ou bien encore des pays à la fiscalité réputée plus douce comme l’Irlande, la Bulgarie ou Chypre, voire nulle ou presque comme les Îles Vierges Britanniques.

 

Pour ce faire, les deux analystes ont non seulement comparé la fiscalité subie par les entreprises, et notamment le taux de l’impôt sur les sociétés (IS), mais aussi la fiscalité sur les dividendes distribués pour ainsi obtenir une sorte de taux de fiscalité globale.

 

Dans un premier temps, il ressort de cette analyse qu’avec un taux d’impôt sur les sociétés de 26,5% en Israël et un taux de prélèvement à la source sur les dividendes de 20% à 25%, une entreprise déjà implantée en Israël n’aurait aucun intérêt fiscal à aller s’installer en France ou bien encore aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en Allemagne dont les taux globaux de fiscalité ressortent autour de 45 à 55%.

 

Mais le constat est encore plus clair pour les entreprises israéliennes innovantes ou de nouvelles technologies.

 

Israël s’est en effet doté dès 1959 d’une loi très favorable aux investissements en biens d’équipements en Israël.

 

Cette loi pour l’Encouragement de l’Investissement en Capital offre au choix aux entreprises des subventions pour des investissements en biens d’équipements ou des réductions d’impôts automatiques modulées en fonction de l’origine étrangère ou non des actionnaires investisseurs et du lieu d’implantation de l’entreprise en Israël.

 

Plus les actionnaires sont d’origine étrangère, plus les avantages sont importants pour les inciter à investir en Israël. Trois critères doivent cependant être remplies pour pouvoir bénéficier de tels avantages (exporter au moins 25% de son chiffre d’affaires, avoir au moins 10 employés, avoir un programme continu de Recherche et Développement).

 

Lorsque l’on ajoute à ce critère purement financier – qui peut paraitre un tant soit peu trivial mais qui reflète pourtant une réalité économique indéniable – tous les aspects humains qu’une décision de délocalisation d’un pays vers un autre peuvent entrainer, on comprend facilement que les entreprises implantées en Israël préfèrent pour la plupart y rester et que le pays continue chaque mois à en attirer de nouvelles.

 

Ainsi une première option de relocalisation pour une entreprise israélienne pourrait être de partir d’Israël pour s’implanter aux Etats-Unis, par exemple, qui sont souvent leur principal marché.

 

Mais un tel déplacement de plusieurs milliers de kilomètres serait synonyme de plus grandes difficultés de communication avec leur base compte tenu du décalage horaire mais aussi de la distance qui rend illusoire le fait d’effectuer des aller-retour réguliers, sans compter les implications sur la vie personnelle et familiale.

 

Une autre option de délocalisation, moins lointaine, pour les entreprises israéliennes pourrait être les pays de l’Europe de l’Ouest tels que le Royaume-Uni, la France ou l’Allemagne.

 

Mais mise à part leur fiscalité nettement moins attrayante, ces pays sont marqués – à l’inverse des Etats-Unis – par un marasme économique persistant, doublé d’une montée certaine de l’antisémitisme, d’une sécurité des personnes et des biens plus faible et d’une météo qui a tout à envier à celle d’Israël.

 

Les facteurs extra-financiers ne plaident ainsi pas en faveur d’une relocalisation vers des cieux européens.

 

Reste alors aux entreprises israéliennes une dernière option, la plus radicale, celle des paradis fiscaux à la fiscalité douce voire tout simplement nulle.

 

Une telle solution semble avoir l’avantage de ne pas nécessiter de s’y déplacer et donc de ne pas bouleverser les habitudes de vie.

 

On se doute bien en effet qu’une société enregistrée aux Îles Vierges Britanniques ou aux Îles Cayman n’y a généralement pas son siège social effectif.

 

Mais les autorités fiscales israéliennes, conscientes d’une telle possibilité, ont fixé des critères précis permettant de déterminer le caractère étranger de ladite société.

 

Il faut notamment – mais pas uniquement – employer du personnel local et avoir un contrôle effectif sur les activités de la société.

 

Autant d’éléments dont les coûts mis bout à bout peuvent parfois significativement compenser l’intérêt purement fiscal et financier d’un tel montage.

 

Et ce sans compter sur le fait que de plus en plus de pays développés ont mis en place des restrictions sur les transactions avec ces pays compte tenu de leur opacité.

 

Ainsi, l’étude de Baker Illy Israël, menée par Guy Reshtick and David Nahum, illustre-t-elle l’attractivité d’Israël pour les entreprises tant par ses aspects fiscaux – et la valeur ajoutée de la loi pour l’Encouragement dans l’Investissement en Capital – mais aussi notamment par sa qualité de vie, par la richesse de son écosystème et par la qualité de ses infrastructures.

 

Contrairement à ce que certains de ses détracteurs pointaient du doigt, la loi pour l’Encouragement dans l’Investissement en Capital ne bénéficie pas qu’aux grandes compagnies multinationales, loin de là.

 

Ces cinq dernières années en effet, plusieurs milliers de sociétés implantées en Israël ont bénéficié des avantages fiscaux de cette loi pour un total de plus de 16,8 milliards de shekels, environ 3,5 milliards d’euros, un montant non négligeable au regard de la taille d’Israël.

 

 

 

siliconwadi

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